Pourquoi partir en expatriation en 2024 ? Le baromètre d’Expat Communication vous répond 

Pourquoi partir en expatriation en 2024 ? Le baromètre d’Expat Communication vous répond 

Pour son dixième anniversaire, le baromètre d’Expat Communication propose, au travers de quatre enquêtes, de faire le « tour de l’expatriation », d’en comprendre les différentes phases et d’analyser les nouveaux ressorts de la mobilité internationale. 

La semaine dernière, ils ont publié les premiers résultats. Pour inaugurer cette série, l’équipe d’Expat Communication s’est penchée sur les motivations de nos compatriotes candidats au départ. Ils explorent aussi la préparation à l’expatriation tout en la confrontant à l’expérience vécue une fois sur place. 

Expat Communication
Infographie Enquête 1.1

Mais avant de vous faire découvrir les résultats de cette enquête, on jette un coup d’œil au thermomètre du moral des Français de l’étranger qu’Expat communication publie chaque printemps. 

Un moral en hausse

Cet indicateur, que le baromètre suit d’année en année, révèle une légère hausse du moral des expatriés (à 71%, +3 points vs février 2023), et un retour au niveau de moral de 2022.  Ce résultat cache néanmoins des écarts notables selon le genre, l’activité et le contexte d’expatriation. 

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Infographie Enquête 1.2

Pourtant, il existe des variations entre les hommes et les femmes. Mais cet écart de moral entre hommes et femmes se réduit par rapport à février 2023, (moral des femmes à 70%, soit 3 points en-dessous de celui des hommes, contre 6 points d’écart il y a un an), mais il témoigne de la situation souvent plus précaire des femmes expatriées.  

En effet, les femmes sont sur-représentées dans les segments où le travail et la sécurité financière sont moins assurés (conjoints suiveurs, expatriés partant avec ou sans contrat dans le pays d’accueil, auto-entrepreneurs). N’oublions pas aussi que seulement 64% des femmes travaillent en expatriation contre 75% des hommes or les résultats de l’enquête montrent que l’activité, a fortiori rémunérée, est directement corrélée à un meilleur moral.

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Infographie Enquête 1.3

Une aventure humaine pour mieux vivre ?

La tendance de 2023 se confirme et les motifs personnels devancent largement les raisons professionnelles pour un départ à l’étranger, même si l’élément déclencheur demeure prioritairement une proposition de l’employeur (29%). Les femmes plébiscitent un départ pour vivre « une aventure humaine, familiale ou culturelle » (49%) alors que les hommes recherchent davantage “une meilleure qualité de vie” (38%). L’idée “d’un projet de vie ou de retraite” et « l’attrait économique, financier, ou fiscal » de certaines destinations ressortent également fortement. Sans surprise donc, l’expatriation est envisagée pour les deux tiers des répondants sur un temps long ou sans plan prédéfini. Seuls 20% des répondants déclarent partir dans l’idée de vivre une expérience de moins de cinq ans.

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Infographie Enquête 1.4

Un départ, la fleur au fusil ?

La majorité des répondants n’identifient pas d’obstacles au départ (56%), et la plupart ne reçoivent pas d’accompagnement pour préparer leur expatriation (76% des femmes et 70% des hommes). Avant de partir, les deux grandes sources de stress concernent le logement et le déménagement.  

Une fois sur place, les expatriés reconnaissent néanmoins que l’absence de préparation à l’expatriation, les différences linguistiques et interculturelles, ainsi que les difficultés à trouver un emploi pour le conjoint sont les trois freins majeurs à l’intégration dans le pays d’accueil. Les femmes, en particulier, estiment qu’un accompagnement sur les impacts patrimoniaux, matrimoniaux, fiscaux, retraite et santé est essentiel en début d’expatriation, devant l’aide à la recherche de logement ou les cours de langue. 

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Infographie Enquête 1.5

A rapprocher du fait que les « offres d’expatriation », proposées par les entreprises, ne couvrent que dans 7% des cas la cotisation retraite du conjoint. Enfin, le décalage entre les attentes et la réalité en matière de couverture santé/accès aux soins à l’étranger est fortement souligné.

Pour finir, notons aussi qu’il existe aussi des réfractaires. Ainsi 20% des répondants et 29% des conjoints ou des salariés mutés/détachés par leur entreprise ont déjà refusé une expatriation. Outre l’instabilité politique du pays d’accueil, les conditions financières insuffisantes, notamment du point de vue des femmes, expliquent ces refus. A souligner également : les femmes refusent 2,5 fois plus que les hommes de partir pour cause de parents vieillissants.

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