OLES : l'Etat plus généreux

OLES :  l'Etat plus généreux

Ils sont les partenaires privilégiés de l’administration consulaire pour organiser l’aide en faveur de nos compatriotes expatriés et qui se retrouvent en difficulté. Ainsi les plus démunis d’entre-nous à l’étranger peuvent compter sur les Organismes locaux d’entraide et de solidarité (OLES) qui jouent un rôle précieux et complémentaire à celui de nos consulats. Plus flexibles et réactifs, ils répondent à des situations qui, par leur urgence ou leur nature, ne peuvent trouver de solutions dans le cadre des aides d’Etat.

1,4 million d’euros en 2022

Pour assurer leurs missions, ces associations, souvent de droit local, peuvent compter sur la solidarité de la communauté française présente dans le pays où elles sont actives, sur les entreprises françaises présentes sur ces territoires mais aussi sur des subventions du Ministère des Affaires étrangères.

En 2022, l’Etat français a renforcé sa dotation pour les OLES. La pandémie est passée par là. L’effort fut important passant d’une moyenne de 400 000 euros les années précédentes à 1 400 000 euros.

Avec ces fonds, les OLES ont pu soutenir nos compatriotes frappés par les conséquences de la pandémie. On pense en particulier à ceux, nombreux dans « les pays dits du soleil », qui avaient des entreprises ou des emplois liés au tourisme. Au Vietnam, un restaurateur français avait dû en 2021 organiser lui-même une « soupe populaire » pour ses compatriotes installés dans le pays.

L’appel aux OLES pour 2023

Si la Direction des Français de l’étranger a lancé la campagne d’appel à projets pour les OLES, on ne connait pas encore l’enveloppe financière des subventions. Réunies dans le programme 151 du budget du Ministère des Affaires étrangères, le projet de loi de finances 2023 proposait aux députés de maintenir globalement l’effort.

Pour les associations qui veulent prétendre aux statuts d’OLES, il faut remplir certains critères comme :

  • Complémentarité avec les actions du Consulat – non redondance avec les bénéficiaires d’aides sociales du CCPAS et/ou relais géographique du poste ;
  • Dynamisme de l’organisme dans sa recherche d’autres financements ;
  • Transparence et qualité du dialogue avec le Consulat.

On le voit, les relations avec l’administration consulaire implantée dans le pays sont primordiales. Un pré-requis que dénoncent certaines associations qui reprochent justement une passivité aux équipes des consulats.

Enfin, les demandes de subventions seront examinées en prenant en considération l’avis du conseil consulaire, l’avis du chef de poste, le compte-rendu d’activité de l’association et le bilan financier pour 2022, ainsi que les prévisions budgétaires pour 2023.

Petite nouveauté, comme pour le programme STAFE, les entrepreneurs sont mis à l’honneur. Les associations mais aussi les Chambres de commerce et d’industrie (pourtant des sociétés de droit privée) peuvent présenter des projets soutenant spécifiquement les autoentrepreneurs (indépendants physiques).

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