Rentrée scolaire : retour sur le BAC 2023 à l'AEFE !

Rentrée scolaire : retour sur le BAC 2023 à l'AEFE !

A quelques jours de la rentrée scolaire pour le rythme Nord des établissements du réseau de l’Agence pour l’Education Française à l’Etranger (la grande majorité des établissements), on jette un coup d’oeil dans le rétroviseur sur les résultats du BAC 2023.

L’AEFE peut se targuer d’un résultat global de 97,8% de réussite à l’examen roi en France. En plus notons que la session 2023 est la première durant laquelle l’examen se déroule conformément au projet de réformes initié en 2021.

Un nouveau BAC qui devra, déjà, être modifié ?

Pour la première fois cette année, le nouveau baccalauréat s’est déroulé conformément à ce que la réforme prévoyait. Les candidats ont passé leurs deux épreuves de spécialités en mars, soit trois mois avant les épreuves de philosophie et de grand oral. Dès la mi-avril, ils ont eu connaissance des notes obtenues à leurs deux épreuves de spécialités. Ils connaissaient donc près de 82 % de leur note finale.

Alors que le troisième trimestre commençait à peine, l’écrasante majorité d’entre eux savaient qu’ils étaient déjà bacheliers, et quelques-uns qu’ils ne pouvaient plus l’être. Ainsi la tenue des épreuves de spécialités dès le mois de mars a provoqué une désertion des salles de classes par les lycéens déjà fixés sur leurs résultats et focalisés sur la procédure Parcoursup.

Au final, techniquement, on peut donc désormais avoir réussi ou raté le baccalauréat alors même que toutes les épreuves n’ont pas eu lieu. Ainsi, des modifications s’imposent compte tenu des effets pervers liés à l’organisation du bac telle que voulue par Jean-Michel Blanquer, ancien ministre de l’Éducation nationale, dans le cadre de sa réforme initiée en 2018.

Les syndicats réclament donc quatre évolutions au niveau national :

  • Décaler les épreuves de spécialités au mois de juin
  • Modifier les coefficients au bac
  • Ne pas dévoiler les notes de spécialités
  • Faire diverger les calendriers du bac et de Parcoursup

L’AEFE s’en sort mieux

Si l’organisation du Baccalauréat était conforme aux exigences de la réforme, une plus grande autonomie est donnée aux établissements pour organiser les épreuves. En conséquence, sans être exemptés de l’absentéisme, les Lycées hors de France ont réussi à maintenir des taux de présence largement acceptables selon les remontées des professeurs.

©AEFE

Est-ce que cette rigueur explique le taux de réussite insolent de 97,8% (6,9 points de plus qu’en France) ? Peut-être pas, mais il a forcément joué sur le taux de mentions. Car lui aussi est très élevé à 82,1 % ! Sur son site, l’AEFE détaille la ventilation de ces dernières.

  • 27,2 % de mentions « très bien » (28 % en 2022, 28,6% en 2021) ;
  • 29,3 % de mentions « bien » (29,4 % en 2022, 32,2 % en 2021) ;
  • 25,6 % de mentions « assez bien » (25,6 % en 2022, 26,3 % en 2021).

Un réseau pour la vie

Armés de leur baccalauréat, les élèves iront poursuivre leurs études, 1/3 dans leur pays de résidence, 1/3 en France et 1/3 dans le reste du monde. Le rayonnement de l’Education française est donc perpétué par ces jeunes. Et pour maintenir les liens, renforcer la coopération entre les anciens élèves mais aussi entre leurs pays de résidence et la France, ils peuvent compter sur l’AEFE.

Ainsi, les anciens élèves des lycées français du monde ont rendez-vous sur deux plateformes :

  • AGORA, la plateforme collaborative qui met en relation lycéens et jeunes anciens élèves des lycées français du monde sur la thématique du parcours de formation post-bac et de la vie étudiante ;
  • alfm.fr, le réseau social, professionnel et associatif, des anciens élèves des lycées français du monde, pour retrouver d’autres anciens, consulter des offres d’emploi, organiser des événements, faire connaître ses projets…
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