Remaniement en France : l’écologie en seconde place

Remaniement en France : l’écologie en seconde place

Le remaniement post-élections municipales a été annoncé ce lundi 6 juillet par le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler. Le nouveau Premier ministre affilié Républicain Jean Castex confirme son ancrage à droite tout en signalant sa volonté de mettre l’écologie au centre de ses priorités.


L’ancienne Europe Ecologie Les Verts (EELV) élue députée La République en Marche (LREM) de la Somme Barbara Pompili devient n°2 du gouvernement et se voit confier le portefeuille de la Transition écologique. Elle est la quatrième ministre en charge de l’environnement depuis le début du quinquennat. Elle succède à Elisabeth Borne qui ne sera pas restée un an à la tête du Ministère (elle fut nommée le 16 juillet 2019), qui elle-même prit la succession de François de Rugy (septembre 2018-juillet 2019) après que celui-ci ait succédé à Nicolas Hulot (mai 2017-aout 2018).

Parmi les dossiers européens qui attendent la nouvelle ministre figurent les négociations sur la loi climat et le relèvement de l’ambition de l’UE à l’horizon 2030, ainsi que la préparation de la COP26 sur le climat et le congrès mondial de la nature à Marseille en janvier.

La nomination de Barbara Pompili se veut un signal fort envoyé après l’envolée électorale d’EELV aux dernières élections municipales. De fait, pour sa première interview accordée au 20 heures de TF1 vendredi 3 juillet, Jean Castex a déclaré que l’écologie sera « au cœur des priorités » que le président de la République lui a chargé « de mettre en œuvre » et qu’elle sera intégrée dans le plan de relance afin de rendre la France plus économe du point de vue du respect de l’environnement. Le maire Prades (Pyrénées-Orientales) entend également faire progresser l’écologie dans les territoires, « au plus près des citoyens », soulignant qu’il s’agit là d’une dimension supplémentaire tout à fait exceptionnelle.

Contrant les doutes émis par certaines personnalités comme l’ex Marcheur Matthieu Orphelin, ancien porte-parole de Nicolas Hulot avant que celui-ci ne devienne ministre de l’Ecologie, le nouveau premier ministre a assuré que l’écologie n’était pas une option et que celle-ci était « désormais rentrée dans toutes les têtes » et « transcende la classe politique».

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