L’AFCA est une association qui accompagne les conjoints des agents du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères à chaque étape de leur expatriation. Sa présidente, Zoé Meyer, nous la présente.
De l’autre côté du combiné, Zoé Meyer assure qu’”à l’AFCA MAE nous sommes une grande famille”. Derrière cet énième acronyme dont les Français sont si friands, se cache l’Association française pour les conjoints d’agents du ministère des Affaires étrangères. Fondée en 1989, elle vise à accompagner, aider et défendre les intérêts des partenaires d’agents du ministère. Mais pas seulement.
Les missions de l’AFCA MAE
Suivre sa moitié dans un pays étranger est source de découverte et d’enrichissement personnel, mais aussi éventuellement de solitude et de difficultés. Effectivement, la carrière professionnelle n’est pas toujours au rendez-vous, le cercle d’amis et familial non plus, “puis le monde de la diplomatie c’est particulier” assure Zoé Meyer, la présidente de l’AFCA. Un monde souvent fermé ou du moins difficile à cerner lorsque nous ne le connaissons pas. C’est à ce moment-là que l’AFCA entre en jeu. Destinée à tous les conjoints des agents du ministère des Affaires étrangères ou des services, administrations et opérateurs de l’État en mission au sein des ambassades, consulats ou de l’AEFE et services économiques, elle aide ces personnes à trouver leur place et à vivre leur expatriation sereinement.
Cafés rencontres, ateliers thématiques animés par des professionnels, tout est prévu afin de créer son propre réseau et échanger sur des problématiques spécifiques.
De plus, grâce à sa relation privilégiée avec le Quai d’Orsay, l’AFCA est le représentant direct des conjoints auprès de lui. Elle peut ainsi faire remonter des problématiques spécifiques ou, a contrario, donner des informations qui ont parfois du mal à ruisseler vers le bas.
Un réseau mondial
L’AFCA compte environ 300 adhérents, dont plus de la moitié est installée hors de France. Parmi eux, des partenaires d’agents en activité ou à la retraite, des Français ou d’origine étrangère. Ces derniers forment “un sous-groupe” auquel l’association donne une grande importance, leur arrivée en France à la fin de la mission de leur compagnon, représente une expatriation peur eux. Une situation dans laquelle s’est retrouvée Zoé Meyer, d’origine chypriote. Si elle est membre active de l’association depuis 1999, et que grâce à elle, elle a pu se créer un cercle d’amis, échanger sur des sujets propres aux conjoints d’agents et comprendre le monde de la diplomatie, l’association lui a encore davantage apporté lorsqu’elle s’est installée en France pour la première fois.
Effectivement, comme les locaux sont basés à Paris, les adhérents peuvent, en plus de l’accompagnement de l’AFCA suivre des cours de langue française dispensés par le ministère.
A l’étranger, les correspondants de l’AFCA implantés dans une quarantaine de villes à travers le monde, permettent de faire le pont entre Paris et l’étranger et d’aller à la rencontre directe des conjoints. Ainsi, des activités sont aussi mises en place localement, afin que chacun puisse y trouver sa place. Mais la vraie vie de l’association se passe en ligne.
La crise Covid, une source de transformation
“La crise Covid a eu un impact positif sur notre association”. Comme il est rare d’entendre cette phrase, et pourtant la présidente de l’association l’affirme. Avant la pandémie, l’AFCA était déjà informatisée mais les ateliers, réunions et conseils d’administration se déroulaient entièrement en présentiel et essentiellement à Paris. Mais à l’heure où le monde entier a été confiné chez soi, les bénévoles de l’association se sont mobilisés et ont transformé l’AFCA. Après quelques semaines d’efforts, les ateliers et autres rencontres ont repris entièrement en ligne. Grâce à cela, de nombreux anciens membres se sont réinscrits et des nouveaux sont arrivés.
“L’AFCA c’est un réseau d’entraide et grâce à la visio c’est plus direct”
Zoé Meyer, présidente de l’AFCA
Depuis la sortie de crise et la fin des confinements, l’ensemble des ateliers se déroulent en ligne. Par ailleurs, les visites et balades culturelles alternent entre celles organisées en présentiel et visio. Une offre double qui a rameuté du monde. Les ateliers d’accompagnement apportent conseils et coaching à chaque moment de l’expatriation : avant le départ, pendant et au retour. A chaque fois des thèmes différents sont proposés et ils touchent à tous les domaines, tels que “Comment trouver un travail en France ? Comment valoriser ses compétences internationales ? Comment gérer l’éducation de nos enfants à l’étranger ou à notre retour ? » Pour toutes les sessions, des coachs spécialisés sont invités par l’AFCA pour apporter leur expertise de professionnels. Aussi, les participants sont invités à raconter leur propre expérience afin de compléter les conseils des coachs.
Enfin, trois fois par an, l' »AFCA Magazine » est dédié aux questions en rapport avec la vie de conjoint d’agents. Disponible en ligne pour les adhérents, l’AFCA l’envoie aussi dans les ambassades et consulats généraux sous format papier, afin de se faire davantage connaître. Effectivement, depuis la politique de confidentialité imposée aux administrations, l’association n’a plus accès aux listes des personnes qui s’expatrient, compliquant ainsi sa possibilité d’aller à la rencontre des maris et femmes d’agents. Cependant, grâce aux réseaux sociaux et au travail des bénévoles à Paris et en poste, l’AFCA trouve de nouveaux canaux de communication pour se rapprocher de possibles futurs adhérents.
Finalement, c’est une large gamme de propositions que met à disposition l’AFCA, disponible pour la somme de 35€ par an, ou 45€ si vous vous inscrivez en couple.
Contact
Si vous souhaitez devenir membre de l’AFCA MAE, vous pouvez le faire sur le lien suivant. Aussi, pour tout complément d’informations, vous pouvez vous adressez à l’adresse mail afcamaee@gmail.com ou par téléphone au + 33 1 43 17 70 26.
Laisser un commentaire