La France toujours plus attractive pour les investisseurs étrangers.

Le cabinet Ernst and Young avait placé la France à la première place européenne pour les investissements industriels étrangers.

En 2018, EY avait recensé 339 projets industriels, notamment dans l’industrie pharmaceutique, l’aéronautique et la construction navale. Elle bénéficie aussi, selon le cabinet d’études, de l’effet Brexit, qui détourne nombre d’investissements du Royaume-Uni, (- 15% depuis 2017) et des difficultés de recrutement en Allemagne dues au plein-emploi.

La moitié des investissements en France viennent d’Europe. Pour l’instant, les projets sont relativement peu créateurs d’emploi : en moyenne seulement 30 par projet, alors qu’en Pologne la moyenne est de 120 emplois créés. Le coût du travail reste encore élevé par rapport aux autres pays, tout comme la fiscalité, sur l’industrie est plus élevée, ce qui explique que Bruno Le Maire plaide pour une baisse de la fiscalité sur les impôts de production. Comme il est ministre de l’Economie, on peut espérer qu’il sera  entendu.

Emmanuel Macron était d’ailleurs à Versailles pour recevoir 200 PDG de grands groupes internationaux (Coca Cola, Fedex, Google, Netflix, Samsung, Toyota, Fosun, Ing Bank, etc…) et vanter l’attractivité de la France. Une opération appelée «  Choose France ». Une vingtaine de ministres, en plus du Premier ministre, étaient chargés de séduire les convives, avant leur rencontre de Davos.

C’est moins la présence des ministres que la baisse des charges, le crédit d’impôt-recherche et la programmation de la baisse des impôts sur les bénéfices  qui redonnent des couleurs à l’attractivité française, dans une période de doute pour ses concurrents britanniques, allemands, ou italiens.

De nouveaux projets d’investissements sont annoncés : la commande de deux paquebots alimentés au GNL pour les chantiers de l’Atlantique par l’italien MSC, qui va investir en tout 6 milliards. Astrzeneca (pharmacie) va investir 450 millions à Dunkerque, Google envisage d’augmenter ses effectifs dans son centre de développement à Paris. Netflix pourrait y installer un nouveau siège. Ericsson devrait ouvrir un centre de recherche et développement.

En somme, le nombre de nouvelles implantations en 2020 devrait donc dépasser celui de 2019, selon Business France, de 5 à 6 milliards. Un bon signe.

 

 

 

 

 

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