Français disparus au Mexique : ils ont été assassinés

Français disparus au Mexique : ils ont été assassinés

Alors que deux corps sans vie ont été découverts le week-end dernier dans une auberge de Valladolid, dans la province du Yucatán au Mexique, le mystère entourant la disparition de Michel Amado, 57 ans, et de Assya Madjour, 50 ans, reste entier.

Plus d’un mois sans nouvelles

Pour rappel, les deux Français, en vacances dans le sud-est du Mexique, sont portés disparus depuis le 12 septembre dernier. « Le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères a été informé de la disparition de ces deux ressortissants français », indiquait ainsi début octobre l’ambassade de France au Mexique.

La dernière fois que le couple a été aperçu, il se trouvait dans un centre spirituel à San Cristobal de las Casas, une des principales destinations touristiques du Mexique, indique le journal mexicain Reforma.

Double homicide

Plusieurs médias locaux rapportent toutefois que les deux Français auraient été victimes d’un double homicide, probablement commis par un homme proche du couple. Les deux corps découverts par les autorités locales auraient par ailleurs été retrouvés enterrés, ce qui renforce la thèse d’un double meurtre, comme le suggère le Mexico Daily Post.

D’après le Diario de Yucatán, le principal suspect serait un Néerlandais à qui l’auberge, dans laquelle les deux corps ont été retrouvés, appartenait auparavant. À l’origine du drame, un possible désaccord autour de la vente de cette auberge, L’Hostal Catrina, à Michel Amado.

Effets personnels retrouvés

Le journal mexicain rapporte en effet que le Néerlandais et le Français auraient « conclu il y a plusieurs années un marché pour que le premier vende l’auberge au second », mais que l’opération n’avait pas été finalisée et les documents notariés jamais établis.

D’autre part, le Diario de Yucatán indique que « certains effets personnels du Néerlandais ont été retrouvés » dans l’auberge. De quoi renforcer les soupçons autour de cette piste criminelle, même si la prudence reste encore de mise.

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