Cour de La Sorbonne, l'hommage de la Nation

Cour de La Sorbonne, l'hommage de la Nation

L’hommage à Samuel Paty, le professeur exécuté ce vendredi 16 octobre en pleine rue, aura lieu dans la cour de la Sorbonne, en accord avec la famille du défunt, a annoncé l’Élysée.

En choisissant la cour de la Sorbonne pour rendre un hommage national à Samuel Paty, plutôt que celle des Invalides, traditionnellement choisie pour ce genre de cérémonie, l’Élysée et la famille du défunt ont voulu un symbole fort: celui d’un lieu historique, emblème de la connaissance et du rayonnement culturel français, mais également du débat d’idées.

La cérémonie se tiendra ce mercredi à 19h30, comme l’a annoncé l’Elysée sur Twitter à la mi-journée, en présence de la famille de l’enseignant assassiné vendredi soir à Conflans-Sainte-Honorine et des corps constitués de l’État.

Ceux-ci sont traditionnellement invités aux cérémonies civiles et militaires selon un décret datant de 1989, à l’instar, outre le président de la République, des membres du gouvernement et présidents des chambres parlementaires et anciens chefs de l’État comme François Hollande.

Le Conseil français du culture musulman (CFCM) a par ailleurs confirmé sa présence.

Restrictions liées au contexte sanitaire

Cet hommage national se veut populaire, mais s’inscrit dans le cadre d’un contexte sanitaire compliqué, et il devrait donc il y avoir une jauge afin de limiter le nombre de personnes présentes: elle se situe entre 300 et 500 invités du fait de la dimension des lieux. Deux écrans géants seront disposés devant la Sorbonne afin que le public puisse suivre la cérémonie à distance.

La cérémonie devrait être solennelle et courte et prendre fin à 20h30, notamment en raison du fait que le couvre-feu auquel est soumis Paris et sa région commence à 21 heures.

Concertation très rapprochée avec la famille

Le déroulé de la cérémonie, en concertation très rapprochée avec la famille, n’est pas encore arrêté. Les proches de Samuel Paty ont été reçus lundi matin par le chef de l’État à l’Élysée.

À cette heure, les arbitrages concernant les prises de parole éventuelles n’ont pas été rendus. Si prises de parole il y a, elles devraient se tenir avant celle d’Emmanuel Macron qui en tant que président de la République parle en dernier.

Ceux-ci sont traditionnellement invités aux cérémonies civiles et militaires selon un décret datant de 1989, à l’instar, outre le président de la République, des membres du gouvernement et présidents des chambres parlementaires et anciens chefs de l’État. François Hollande a confirmé lundi à BFMTV qu’il serait présent.

Le Conseil français du culture musulman (CFCM) a par ailleurs confirmé sa présence.

Restrictions liées au contexte sanitaire

Cet hommage national se veut populaire, mais s’inscrit dans le cadre d’un contexte sanitaire compliqué, et il devrait donc il y avoir une jauge afin de limiter le nombre de personnes présentes: elle se situe entre 300 et 500 invités du fait de la dimension des lieux. Deux écrans géants seront disposés devant la Sorbonne afin que le public puisse suivre la cérémonie à distance.

La cérémonie devrait être solennelle et courte et prendre fin à 20h30, notamment en raison du fait que le couvre-feu auquel est soumis Paris et sa région commence à 21 heures.

Concertation très rapprochée avec la famille

Le déroulé de la cérémonie, en concertation très rapprochée avec la famille, n’est pas encore arrêté. Les proches de Samuel Paty ont été reçus lundi matin par le chef de l’État à l’Élysée.

À cette heure, les arbitrages concernant les prises de parole éventuelles n’ont pas été rendus. Si prises de parole il y a, elles devraient se tenir avant celle d’Emmanuel Macron qui en tant que président de la République parle en dernier.

Il sera notamment question lors de cette cérémonie de laïcité et de liberté d’expression, en écho aux paroles prononcées par Emmanuel Macron au soir de l’attentat à Conflans-Sainte-Honorine, qui avait évoqué un enseignant assassiné « parce qu’il enseignait, parce qu’il a prôné à des élèves la liberté d’expression, la liberté de croire et de ne pas croire ».

Le chef de l’Etat adressera quant à lui un message de soutien au corps enseignant. Si le contenu exact du discours est encore en cours de discussion, il apparaît qu’Emmanuel Macron exhortera les professeurs à ne pas avoir peur et à ne pas s’auto-censurer.

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