Canicule : la France sous un dôme de chaleur exceptionnel

Canicule : la France sous un dôme de chaleur exceptionnel

La France traverse actuellement l’épisode caniculaire le plus intense de l’été, avec des températures records enregistrées dans le sud de l’Hexagone. En déplacement à l’hôpital de Valence mardi, le ministre de la Santé appelle à la plus grande prudence face à la canicule. 

Alors que la France est touchée par une vague de chaleur exceptionnelle depuis le début de la semaine, les températures devraient encore s’intensifier ce mercredi, a déclaré Météo-France dans un communiqué de presse mardi (22 août).

Cet épisode caniculaire est « inédit par sa durée et son intensité à cette période de l’année », peut-on lire dans le communiqué.

L’agence météorologique a également annoncé que la journée de lundi (21 août) avait été la journée la plus chaude jamais enregistrée après un 15 août en France.

« Il faut marteler les messages de prévention »a déclaré le ministre de la Santé Aurélien Rousseau, lors d’un déplacement au centre hospitalier de Valence mardi. Le but n’est pas d’apeurer les Français, mais de leur dire qu’en « vigilance rouge, tout le monde est concerné par le risque », a-t-il précisé.

Mercredi (23 août), le nombre de départements en vigilance rouge devrait passer de quatre à 19, alors qu’entre 37 et 40 °C sont attendus « sur presque toute la moitié sud du pays », selon Météo-France.

Depuis lundi, la France, excepté le Nord-Ouest du pays, est mise en cloche sous un « dôme de chaleur » caniculaire. [JeanLucIchard / Shutterstock]

Soignants et patients suffoquent 

Depuis l’exceptionnelle canicule de 2003, les épisodes de fortes chaleurs se multiplient en France et dans toute l’Europe. Par conséquent, les risques sanitaires, agricoles, pour la biodiversité et la disponibilité du parc énergétique (nucléaire et hydroélectricité en particulier) s’accroissent.

Au centre hospitalier de Valence, les soignants ont interpellé Aurélien Rousseau sur leurs conditions de travail. Alors que 20% du bâtiment n’est pas climatisé, certaines salles de consultation avoisineraient les 30 degrés à l’intérieur.

« Il est important de voir ça », a dit le ministre. « C’eût été moins gênant de ne pas y passer, mais je pense que c’est indispensable de voir ce que vivent les patients et les soignants. Je mesure, et ce qui est le plus poignant, c’est que les soignants ne se plaignent pas pour eux mais pour les patients », a-t-il ajouté.

Lundi, le syndicat Sud Santé-Sociaux du centre hospitalier universitaire (CHU) de Bordeaux avait déjà alerté sur le sujet en publiant sur X (anciennement Twitter) une photo d’un thermomètre affichant 44 degrès dans le service pédiatrie. En cause ? Des systèmes de climatisation défectueux.

Selon d’autres syndicats de soignants, la situation concernerait plusieurs hôpitaux en France.

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