FC EXPAT
Chypre et Londres sont les deux destinations de ce nouveau numéro du FC expat.
Eric Bautheac : « ce n’est jamais une décision facile de stopper une carrière »
Eric Bautheac vient d’annoncer sa retraite de footballeur. « Ce n’est jamais une décision facile de stopper une carrière », nous confie-t-il dès le coup d’envoi. Eric a joué 23 années dans le milieu professionnel. Il a connu tout d’abord la Ligue 1. Formé à Saint-Etienne, il a évolué à Cannes, Dijon, Nice et Lille. Il rejoint ensuite l’Australie pour deux saisons, puis Chypre en 2019. Le natif de Pont-Saint-Esprit dans le Gard explique que le choix d’arrêter sa carrière est « une décision personnelle ». Il a aujourd’hui « envie de voir autre chose ». Déjà père de deux enfants, un bébé arrive dans deux mois et il souhaite « s’en occuper ».
L’Australie : « je voulais offrir une expérience incroyable à mes fils »
Au cours de ce FC Expat, Eric Bautheac partage son expérience d’expatrié. Il évoque son départ en Australie : « Je voulais offrir une expérience incroyable à mes fils ». Ces deux saisons ont « été incroyables ». Et de cette immersion, Eric en retirera notamment une progression énorme… dans son apprentissage de l’anglais. La pression du résultat lui manquait. Il a souhaité se rapprocher de la France et trouver un autre point de chute où le football était le sport numéro 1. Le choix s’est alors porté sur Chypre.
Eric Bautheac
A Chypre, « une fois que tu y es, tu n’as plus envie de repartir »
Eric Bautheac nous parle de sa vie actuelle à Larnaca et constate que la communauté française s’agrandit. « A Chypre, il y a de plus en plus de Français qui viennent s’installer ». L’ancien joueur de Lille se plaît sur cette île de la Méditerranée. «Une fois que tu y es, tu n’as plus envie de repartir». Il a des projets sur place pour sa nouvelle vie professionnelle. Il les décrit pour nous dans son interview.
Un clin d’œil à l’OGC Nice, club de cœur
Dans les arrêts de jeu, nous faisons un petit clin d’œil aux dirigeants de l’OGC Nice, club de cœur d’Eric Bautheac. En 2013 il a été le premier joueur français à inscrire un but à l’Allianz Riviera, le stade des « Aiglons ». Alors, maintenant qu’il a mis un terme à sa carrière, cela mériterait d’avoir son nom dans une tribune, non ?
Jonathan-Pierre Lion : « le plus folklorique, le mieux »
Membre des « Lyondoners », club des supporters de l’Olympique Lyonnais (OL) à Londres, Jonathan-Pierre Lion (son nom était prédestiné !) est notre titulaire de la deuxième mi-temps du FC Expat. Bien que privé de compétitions européennes, Lion ne s’est pas qualifié pour participer, sa passion pour l’OL est intacte. « On se retrouve pour voir le match dans les bars et on organise des déplacements ». Jonathan-Pierre a hâte de regoûter à la coupe d’Europe. Avec l’Europa Ligue, on découvre des nouveaux pays. C’est ce qu’il aime : « le plus folklorique le mieux ».
Jonathan-Pierre Lion
« Au sein des Lyondoners, on est robuste »
Une centaine de membres compose actuellement les Lyondoners. Essentiellement des Français, mais « Il y a aussi des Anglais qui supportent l’équipe ». L’OL est dans une situation délicate. Les résultats ne sont pas ceux attendus. Un nouvel entraîneur est arrivé, Fabio Grosso. Jonathan-Pierre aurait « préféré rester avec Laurent Blanc » coach du début de saison qui a été remercié par ses dirigeants mi-septembre. Cela n’altère pas les activités du Fan-Club. « Au sein des Lyondoners, on est robuste. Ce ne sont pas seulement les résultats qui font que les gens viennent. C’est une bande d’amis. La diversité est géniale. »
« On a la chance d’avoir l’équipe féminine »
Si l’équipe masculine connaît une période difficile, « on a la chance d’avoir l’équipe féminine » nous partage Jonathan-Pierre. Des déplacements sont organisés pour aller les voir jouer. L’équipe féminine de l’Olympique Lyonnais est l’une des meilleures d’Europe. Le Fan-club propose aussi d’autres animations que le match de football, comme la pétanque. « Si cela n’a pas directement à voir avec l’OL, il y a toujours un lien avec la France », explique Jonathan-Pierre. Au sein du groupe de supporters, il y a de l’entraide et des échanges de bonnes adresses. En conclusion, on parle même de saucisson de Lyon pistaché. Un voyage gourmand où la passion reste l’ingrédient essentiel.