Un job pour Alex: l'application qui vous aide à trouver un job aux USA

Nombreux sont ceux qui pensent bien connaitre les Etats-Unis, en raison des séries, des films et de tous les éléments de la culture américaine qui inondent les autres pays.

Pour autant, quand il s’agit de franchir le pas, et donc de trouver un stage ou mieux encore un emploi, les Français se heurtent très souvent à des refus voir à aucune réponse.

Qui ne rêve pas de vivre à Manhattan?

Et si l’une des principales raisons était des erreurs, petites ou grandes, lors de la recherche d’emplois ? C’est ce que pense Josselin Petit-Hoang. Le jeune homme, à New York depuis 6 ans et qui y gère l’équipe marketing d’une start-up, eut lui aussi des difficultés pour trouver un premier stage à New York pendant une année de césure. Il en a tiré plusieurs enseignements et a développé un site .

Le visa : 1er blocage

Le premier problème est le visa. Il en existe de plusieurs sortes aux Etats-Unis. Pour certains, l’employeur doit prouver la plus-value qu’apporterait le demandeur d’emploi étranger par rapport à un travailleur américain ou résidant déjà sur le territoire américain avec un visa permanent.

« le visa est le premier blocage » Josselin Petit-Hoang

D’autres visas sont plus ouverts mais souvent les employeurs ne veulent pas s’embêter avec des tracasseries administratives qui coutent de l’argent nous a expliqué Josselin Petit-Hoang.

Il n’y a pas en revanche, selon cet expert, de problèmes spécifiques concernant les diplômes : les employeurs américains acceptent sans problème d’embaucher des étudiants d’écoles de commerce par exemple françaises et qui ont un bachelor (bac +3) ou un master.

Les différences de pratiques concernant les CV

Les visas, blocage numéro 1

Autre problème et véritable différence culturelle : le CV. Aux Etats-Unis, celui-ci doit le plus neutre possible. Les autorités américaines sont particulièrement vigilantes sur de possibles discriminations à l’embauche en raison de l’origine, de l’âge, de la religion … Par conséquent, les CV ne contiennent aucune information personnelle, pas même l’adresse de la personne, et bien sûr pas de photos du candidat.

« les différences culturelles sur les Cv sont absolument essentielles »

Les candidats français privilégient les grandes métropoles : New York, Boston, Miami, Chicago et sur la côte ouest Los Angeles, San Francisco et Seattle. Un job pour Alex propose des cours gratuits. Depuis son lancement il y a 2 ans, ce sont pas moins que 7 000 personnes qui se sont inscrites. Il existe aussi par ailleurs un programme avancé qui lui est payant et qui s’axe notamment sur la stratégie visa.

Au cœur de la stratégie également : identifier les entreprises et les personnes en leur sein à contacter plutôt que parfois le service RH, et la façon de contacter ces personnes. Josselin Petit-Hoang a développé une base de données de 5 000 entreprises et contacts en leur sein.

Si il est souvent dit que chercher un emploi est en soit un emploi à temps plein, beaucoup oublient qu’à l’étranger, cette recherche doit s’accompagner d’une compréhension du marché et des pratiques. Un job pour Alex aide en ce sens sur le marché américain.

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