Un architecte français figure parmi les victimes des explosions du port de Beyrouth. Expatrié depuis la fin de la guerre, il s’était installé au Liban pour fonder le cabinet d’architecture East Village .
Un architecte français soufflé par l’explosion
Un mort français a été identifié parmi les victimes des explosions survenues mardi à Beyrouth a appris l’AFP par ses collaborateurs.
Il s’agit de l’architecte Jean-Marc Bonfils, installé à Beyrouth, où il avait pris part notamment à des projets de restauration de bâtiments détruits par la guerre, a annoncé la ministre de la Culture Roselyne Bachelot tard dans la soirée.
L’architecte français Jean-Marc Bonfils est décédé dans la terrible catastrophe de Beyrouth. Je rends hommage à son œuvre majeure, telle la restauration d’immeubles patrimoniaux détruits par la guerre du Liban. La France et le Liban sont unis dans le chagrin de sa mort.
— Roselyne Bachelot (@R_Bachelot) August 5, 2020
Ne trouvant pas son ami, Ghassan Haajar, un binational, proche de l’architecte, s’est rendu avec plusieurs personnes dans son appartement. Ils retrouvent le ressortissant français qui est amené dans un ambulance à l’hôpital où il décèdera de ses blessures.
« Aux urgences, on ne laisse personne rentrer. C’est seulement au bout de trois heures qu’on me dit d’aller peut-être vers la morgue. Je vais vers la morgue et j’identifie le corps », raconte Gassan Haajar