Comme d’autres pays européens, la France craignait depuis plusieurs jours la présence du virus à l’intérieur de ses frontières, malgré le reconfinement de Londres et d’une partie de l’Angleterre, ainsi que la suspension par précaution des liaisons trans-Manche, puis l’instauration de tests obligatoires pour rentrer en France. Par ailleurs, une procédure a également été mise en place pour les personnes au retour d’Afrique du Sud, « où un autre variant du SARS-CoV-2 circule actuellement de façon active », rappelle le ministère.
Un Français de Londres
Et comme on pouvait s’y attendre, un premier cas a été détecté en France. Il s’agit d’un homme, de nationalité française résidant outre-Manche, venu passer les fêtes en famille dans la ville de Tours. L’homme est asymptomatique et a été placé à l’isolement chez lui.
« Pour moi, ce n’est pas une énorme surprise. Au moment où ce monsieur a pris l’Eurostar, il y avait beaucoup de monde, les gens ne faisaient pas très attention et j’étais à peu près sûr que le virus mutant anglais allait venir en France ». « Il faut s’en inquiéter puisque apparemment ce virus est plus contagieux. On ne sait pas encore s’il est plus dangereux pour ceux qui sont contaminés. Mais il va falloir faire très attention et savoir combien parmi les 20 000 cas positifs sont contaminés par le variant anglais ».
Philippe Froguel, directeur de recherche à l’Institut Pasteur de Lille, sur BFM TV.
Inquiétude sur le continent
Cette annonce intervient alors que plusieurs pays européens, parmi lesquels l’Allemagne, ont fait état auparavant de la présence du variant du coronavirus sur leur territoire.
Les données publiées un peu plus tôt par les autorités sanitaires font état de 20 262 nouvelles infections en vingt-quatre heures en France, pour un total de 2 547 771 personnes contaminées depuis le début de l’épidémie.
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