Retrait de l’autonomie au Cachemire 

Retrait de l’autonomie au Cachemire 

Lundi, la Cour suprême de l’Inde a validé la décision du premier ministre Narendra Modi de mettre fin au statut semi-autonome du Cachemire. 

Le premier ministre indien Narendra Modi a immédiatement salué cette décision qu’il a qualifiée d’«historique». C’est «une lueur d’espoir, la promesse d’un avenir meilleur et un témoignage de notre détermination collective à construire une Inde plus forte et plus unie», a affirmé le dirigeant nationaliste hindou sur X (ex-Twitter).

Cachemire
Un des avions est tombé au Cachemire indien et l'autre, au Cachemire pakistanais. © TAUSEEF MUSTAFA / AFP

Égalité entre États indiens

La Cour suprême de l’Inde a en outre ordonné lundi la tenue d’élections dans le Jammu-et-Cachemire l’an prochain, estimant que celui-ci devait être mis sur un pied d’égalité avec les autres États indiens «au plus tôt et dès que possible», avec un scrutin à organiser d’ici le 30 septembre 2024. La révocation de l’autonomie limitée du Cachemire s’est accompagnée de l’imposition d’un pouvoir direct de New Delhi, d’arrestations massives, d’un bouclage total de cet État et d’une coupure des communications qui ont duré des mois, l’Inde ayant renforcé ses forces armées dans la région pour contenir les manifestations.

Cette décision a été contestée par les partis politiques du Cachemire favorables à l’Inde, par l’ordre des avocats local et par des particuliers, ce qui a abouti au verdict de lundi. La politique musclée du premier ministre Modi a été très controversée au Cachemire, mais elle a été largement célébrée dans toute l’Inde, l’insurrection qui a fait des dizaines de milliers de morts pendant des décennies s’étant en grande partie calmée.

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