Dans le cadre de notre série dédiée aux Européennes 2024, nous recevons le député européen français et vice-président du parti d’Éric Zemmour, Reconquête, Nicolas Bay.
Regardez l’interview du vice-président de Reconquête, le parti d’Eric Zemmour :
Nicolas Bay, l’émissaire
Même avec ses camarades de la campagne présidentielle, comme Jérôme Rivière, qui a lui aussi misé sur le candidat Reconquête, les relations sont rompues. Comme Jordan Bardella, Nicolas Bay sert désormais d’émissaire à son parti pour tenter de nouer des alliances avec de potentiels alliés européens. Car pour Reconquête, les élections européennes représentent la seule perspective politique après une année qui a frôlé la traversée du désert, faute d’élus à l’Assemblée et de campagne électorale. Au parti, le sujet occupe donc une grande partie des discussions officieuses depuis plusieurs mois.
Reconquête et les Français de l’étranger
Le parti d’Eric Zemmour revendique 8000 sympathisants et adhérents français installés hors de France. Un chiffre considérable alors que Renaissance, le parti d’Emmanuel Macron, n’a « que » 200 adhérents à l’étranger, et ne peut revendiquer que 4000 à 5000 sympathisants engagés.
Forte de cette dynamique, la direction de la fédération des Français de l’étranger de Reconquête devrait présenter une liste aux Sénatoriales de septembre 2023. Même si officiellement, les élus locaux des expatriés liés à Reconquête ne se comptent que sur les doigts d’une main. Ils pensent pouvoir fédérer autour de lui tous les déçus des LR voire quelques anciens Marcheurs sans oublier les 2 élus du Rassemblement national. Mais sur ce terrain, il ne sera pas seul puisque le parti de Marine Le Pen présente une liste pour la première fois sur la circonscription des Français de l’étranger.
Espérant que la situation actuelle en France sera un bon tremplin pour leurs idées, Alain Ouelhadj, Délégué de la Fédération des Français de l’Étranger et Georges AZAR, Responsable Communication de la Fédération des Français de l’Étranger de Reconquête, ont écrit à tous les inscrits de la liste électorale consulaire. L’objectif : les rallier à leur ambition de créer un « bouclier migratoire » en France. Pour cela, ils ont lancé une pétition que vous pouvez signer en cliquant sur le bouton ci-dessous.
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