Netflix et l'Unesco misent sur le cinéma africain

Netflix et l'Unesco misent sur le cinéma africain

Netflix et l’Unesco misent sur le cinéma africain. Après avoir lancé un concours lancé en 2021, destiné à identifier les cinéastes les plus prometteurs d’Afrique sub-saharienne, la plateforme diffuse leurs courts-métrages. Une aubaine pour ces jeunes réalisateurs issus du continent.

Contenus originaux et africains

Un des objectifs principaux de la plateforme : développer ses contenus originaux. Mais pour ça Netflix doit réussir à trouver ses talents sur le continent africain. “Nous voulons passer à une autre échelle assez rapidement en termes d’offre que nous avons sur le marché, mais nous voyons qu’il y a un manque de producteurs hautement qualifiés sur ce marché”, explique Ben Amadasun, responsable du contenu original et des acquisitions en Afrique chez Netflix à Africa News“Nous travaillons très activement en soutenant les industries et l’écosystème avec des programmes de formation et d’autres initiatives que nous avons mises en place au cours de l’année passée”. Pour l’aider dans sa recherche de talents nationaux, la plateforme vient de nouer un partenariat avec l’UNESCO. Le duo organise jusqu’au 14 novembre prochain un concours de courts-métrages ouvert aux réalisateurs d’Afrique sub-saharienne sur le thème : ”des contes populaires d’Afrique réinventés”. Les lauréats remporteront la somme de 25 000 dollars “à titre personnel”, détaille l’UNESCO et “bénéficieront d’une formation et d’un encadrement par des professionnels de l’industrie”.

75 000 dollars de budget par court-métrage

Ils recevront également un budget de 75.000 dollars pour créer, produire et filmer leurs court-métrages qui seront diffusés en 2022 sur Netflix Africa. Une avancée quand on sait que pour l’instant, seules trois séries originales ont été tournées en Afrique : Shadow diffusée en 2019, Blood and water dont la saison 2 est disponible depuis le 24 septembre et Queen Sono qui vient de voir sa saison 2 être annulée en raison de la pandémie. Toutes ont été produites en Afrique du Sud, pays qui pour l’instant semble réunir tous les critères requis pour un développement rapide. La population parle anglais et le pays bénéficie déjà d’une scène artistique développée. Autre arrivée imminente : le film “Amina” basé sur l’histoire de la reine du même nom, une guerrière de l’empire Zazzau du XVIe siècle. Il sortira le 4 novembre prochain, avec plus de quatre années de retard. Parrainé par la Banque nigériane de l’industrie (BOI) le film avait été tourné en 2015 au Nigéria, la post-production aurait quant à elle été réalisée en Europe.

Regardez le reportage de TV5MONDE

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