Les diplômes français sont recherchés à l’international

Les diplômes français sont recherchés à l’international

Times Higher Education ? C’est l’édition du Times dédiée à l’éducation. Cette référence mondiale de la presse émet un classement international des universités les plus performantes en matière d’employabilité. La 11ème édition a été publiée en novembre et la France maintient sa deuxième place. Le classement des établissements français sur ce critère rebat les cartes des traditionnels classements d’écoles, souvent peu favorables à nos établissements.

Ex aequo avec le Royaume-Uni

Les jeunes diplômés français peuvent se targuer d’être parmi les plus attractifs aux yeux des entreprises du monde. C’est ce que révèle le classement annuel universitaire mondial de l’employabilité réalisé par le cabinet Emerging. Près de 11.000 managers opérationnels dans 22 pays ont participé à l’enquête et le résultat est sans appel : les universités et grandes écoles françaises sont celles, pour une deuxième année consécutive , qui récoltent le plus de votes (7,32 %) ex aequo avec le Royaume-Uni (7,29 %), loin cependant derrière les établissements américains.

16 établissements dans le top 250

L’Hexagone compte 16 établissements au top 250. Centrale Supélec – Paris Saclay est la mieux lotie (stable à la 22e place) suivie de près par HEC Paris, à la 25e, et Polytechnique, à la 30e. A noter : l’emlyon Business School (38) domine toutes ses concurrentes écoles de commerce comme l’Edhec (58), l’Essec (80) ou encore l’ESCP (91)… et arrive juste devant les Mines ParisTech (40), et même devant l’ENS (51) qui perd cette année 17 places. Preuve que lorsque le curseur est mis sur l’employabilité au niveau international, les cartes sont rebattues.

Compétences réelles vs compétences académiques

En 2020, les entreprises valorisaient d’abord l’excellence académique comme première qualité chez les jeunes diplômés. En 2021, ce sont les « graduate skills » qui les détrônent, c’est-à-dire : le leadership, l’adaptabilité, l’autonomie, le volontarisme… Bref, tout ce qui ne s’apprend pas de façon traditionnelle ou magistrale, si l’on en croit l’étude menée par le cabinet Emerging auprès des employeurs. Ce qui démontre que l’enseignement supérieur a un véritable pli à prendre dans son contenu pédagogique pour répondre aux besoins du marché du travail.

Juste après, les entreprises recherchent quand même des « hards skills », en deuxième position devant l’expérience professionnelle qui rétrograde d’une place. Des compétences techniques précises qui vont contribuer à la « performance digitale » sont particulièrement valorisées, tout comme les universités qui ont totalement intégré cette nouvelle donne, y compris dans leur façon d’enseigner.

Finalement, en 2021, on valorise moins l’excellence académique sur le CV que les compétences réelles et l’expertise.

Etudier en France ?

Aujourd’hui, les universités et écoles françaises proposent de nombreux partenariats avec des établissements dans le monde entier. Il est souvent possible de passer une ou plusieurs années dans d’autres pays et même de préparer un double diplôme valable à l’étranger !

En tant qu’enfants d’expatriés ou jeune Français établis hors de France, vous disposez comme tous les nationaux français de la possibilité de faire vos études en France.

Cérémonie de remise de diplômes à Centrale-Supelec – © Pics

Accès et coût des études 

La plateforme nationale Parcoursup, l’équivalence des diplômes, le choix d’un cursus… tout paraît si compliqué depuis l’étranger ! Cependant, il y a de nombreux dispositifs mis en place. Tout d’abord, il faut, si vous ou votre enfant est en fin de scolarité, entamer les démarches obligatoires auprès de Parcoursup et se renseigner sur les calendriers. La plupart des facultés ou des écoles ouvrent leurs inscriptions en début d’année.

Il faut aussi prévoir le financement. À titre d’exemple, en 2019, le droit d’inscription à l’université pour les ressortissants européens était de 170€ pour une année en cycle de Licence et 601€ pour une année de cursus en formation d’ingénieur. À cela s’ajoutent les cotisations de sécurité sociale qui s’élèvent à 225€ par an. Pour les écoles, les frais de scolarité sont compris dans une fourchette de 2000 à 12 000 euros l’année, bien loin des tarifs des universités anglo-saxonnes.

Pour le logement et le quotidien, de nombreuses aides sociales sont versées en France pour les “jeunes et étudiants”. Par cette notion, l’administration entend les moins de 26 ans.

Elles concernent les jeunes à la recherche d’un emploi, en grande difficulté face à l’insertion professionnelle, les jeunes qui poursuivent leurs études (sous forme de différentes bourses), l’accès gratuit à certains loisirs…

Afin de vous aider dans vos recherches, nous avons listé pour vous 18 dispositifs auxquels peuvent prétendre les jeunes et les étudiants. En cas de besoin, il est possible de se rapprocher de la mission locale pour les moins de 26 ans voire de s’informer auprès d’une assistante sociale.

Vous pouvez retrouver les descriptifs des aides sur les différents site du gouvernement en cliquant sur les thèmes ci-dessous :

Les aides aux étudiants

Les aides au logement

Les aides pour l’insertion professionnelle

Les aides à la santé

Les aides au transport

Les aides au loisir

Campus-France

Pour les jeunes expatriés et leurs parents comme pour les étudiants étrangers, le Ministère des affaires étrangères et celui de l’Éducation nationale ont mis en place une plateforme dédiée.

Campus-France maîtrise chacune des étapes et peut vous aider,  depuis l’orientation scolaires  (quel métier ? quelles études ?) jusqu’aux démarches administratives.

dipo
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