Après une semaine d’actions au sein du réseau AEFE, nous recevons ce dimanche Alessandra DIAKHATE, SNUipp-FSU, Jérôme NASSOY, SNES-FSU et Anthony DELTOUR, SNEP-FSU, les responsables syndicaux à l’origine de cette mobilisation inédite depuis 2017.
Une semaine d’actions suivie
Du 22 au 26 novembre, de nombreuses actions ont été mises en place partout dans le monde : assemblées générales, rencontres avec les autorités diplomatiques, courriers à la tutelle…. L’appel à la grève de la FSU fut suivi dans de nombreux établissements du réseau AEFE, avec des taux de grévistes pouvant avoisiner 100% comme au Lycée français de Brasilia ou dans certains lycées en Espagne.
Primes et conditions de travail au coeur des revendications
Les revendications concernaient les carences du dialogue social avec la direction de l’AEFE comme au sein des établissements du réseau, des conditions de travail dégradées durant la crise sanitaire et qui tendent à se pérenniser, ainsi que les insuffisances de rémunération des personnels, qu’ils soient détachés par le Ministère de l’Éducation nationale ou employés en contrat local par les établissements, incluant des blocages de versement de certaines primes.
Conflit fiscal en Grèce
Par leur mobilisation, les personnels tiennent aussi à montrer leur solidarité avec leurs collègues fonctionnaires français du Lycée Franco-Hellénique d’Athènes, en lutte depuis des mois contre un redressement fiscal abusif des autorités grecques qui met en péril l’avenir même de l’établissement.
Des attentes fortes
Les personnels mobilisés attendaient des réponses rapides et concrètes lors du Conseil d’administration de l’AEFE du jeudi 25 novembre. Pari gagné, car lors de la réunion de jeudi dernier, il a été acté de mettre la réorganisation des relations avec les professeurs à l’ordre du jour du Comité technique à venir. A suivre…