Game of Thrones : la saison ultime débarque simultanément dans le monde entier

Vous êtes dans les starting-blocks en attendant la huitième saison de « Game of Thrones », mais vous ne savez plus où on en est ? Alors que HBO donnera dimanche soir le coup d’envoi de la dernière saison de sa série à succès, on vous fait un petit récapitulatif de l’intrigue là où on l’avait laissée il y a déjà 2 ans.

Souvenez-vous, la septième saison a été marquée par la réunification des enfants Stark, qui se retrouvent enfin à Winterfell. Bran et Arya font leur retour dans la demeure familiale, mais ils ont bien changé. Si le premier est devenu la Corneille à Trois Yeux, la seconde a vengé ses proches massacrés lors des Noces Pourpres (elle finit même par trancher la gorge de Petyr Baelish, bon débarras).

Quant à Jon Snow, parvenu à unifier toutes les familles du Nord et les Sauvageons pour faire face à l’armée des Marcheurs blancs, il fait enfin la connaissance de Daenerys Targaryen, installée dans  la citadelle de Peyredragon. Elle accepte qu’il extraie le verregradon qui s’y trouve (cette fameuse roche capable de tuer les Marcheurs blancs), à condition qu’il lui prête allégeance. SI Jon hésite, il finira par le faire lorsque Daenerys lui sauve la vie en envoyant ses dragons au-delà du Mur (où Jon est allé pour capturer un Marcheur blanc, vous suivez ?). Seul hic : l’un des dragons, Viseron, meurt durant le combat, avant de ressusciter grâce au Roi de la Nuit et passer ainsi dans le camp ennemi.

Avec ses moyens démesurés, son audience planétaire – soit 16 millions de téléspectateurs en moyenne devant chaque épisode de la saison 7 – et ses partis pris narratifs radicaux (le plus notable d’entre eux étant de ne mettre aucun personnage, même majeur, à l’abri de la mort), GoT marque l’avènement d’une révolution industrielle pour les séries.

« GoT a traversé les années 2010, une décennie pendant laquelle les séries sont parvenues à l’âge adulte et ont pris le pouvoir grâce au streaming, explique Olivier Joyard aux journalistes du Figaro.

C’est une œuvre totale, qui a fini par s’émanciper des livres de George Martin et entrer en concurrence avec le cinéma, la littérature, voire le gaming. Elle est la preuve qu’on peut produire des blockbusters avec des choix radicaux, c’est assez remarquable. » « Elle a déculpabilisé les producteurs de séries sur la possibilité d’aller sur de gros budgets, et a ouvert la porte au spectaculaire », confirme Guillaume Jouhet, directeur général d’OCS à nos confrères du Monde.

L’hiver arrive, certes, mais pour certains, l’horizon se débouche.

 

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