Bonjour à tous, bienvenue dans le flash des Français de l’étranger du jeudi 03 novembre. Aujourd’hui, on revient sur la nouvelle gouvernance des réseaux scolaires qui patine, la mise en place du dispositif Etias aux frontières européennes et sur la réforme du droit à l’immigration qui se précise.
L’AFE ne se met pas d’accord pour désigner le représentant des élus locaux au conseil d’administration de l’AEFE.
La réforme de la gouvernance voulue par Samantha Cazebonne, sénatrice Renaissance, et amendée par Roland Le Gleut, sénateur LR, est contrariée par l’Assemblée des Français de l’étranger. Les élus de cette instance disposent déjà d’un représentant au conseil d’administration des réseaux scolaires hors de France, le nouveau texte de loi prévoit un deuxième siège pour cette fois les élus de proximité, ceux dont le mandat est limité aux conseils consulaires. Problème, aucun mode de désignation n’a été prévu. Réuni jeudi dernier, le bureau de l’AFE n’a pu que constater l’absence de consensus, renvoyant la décision à l’assemblée plénière de mars 2023. En attendant, le siège restera vacant. Tous les détails sur le site lesfrancais.press.
Etias, l’ESA européen
Les Français qui ont voyagé aux Etats-Unis ou souhaitent s’y rendre prochainement connaissent l’Esta (Electronic System for Travel Authorization), cette autorisation électronique de voyage qui coûte 21 dollars et est valable 2 ans. A son tour, l’Union européenne va demander aux ressortissants de certains pays tiers, souhaitant voyager dans l’espace Schengen et qui n’ont pas besoin de visa, de s’enregistrer et d’obtenir une autorisation avant leur déplacement. Un premier pas vers la gestion de la circulation aux frontières par l’Union européenne comme le souhaitent Emmanuel Macron et d’autres chefs d’Etats.
Une immigration à la carte
Alors que le prochain projet de loi immigration commence à dévoiler ses contours, les ministres de l’Intérieur et du Travail, Gérald Darmanin et Olivier Dussopt, ont décrit leur nouvelle piste lors d’un entretien publié ce mercredi matin par le journal Le Monde. Ils souhaitent créer un titre de séjour spécifique à destination des travailleurs irréguliers exerçant dans un secteur manquant de main-d’oeuvre. Un dispositif qui ressemble à celui mis en place à la sortie du Brexit par le Royaume-Uni. A la différence de ce dernier, ce dispositif ne s’appliquera qu’aux non-Européens, la libre circulation étant garantie aux citoyens dont les Etats sont membres de l’espace Schengen et de l’Union européenne.
C’est tout pour aujourd’hui, on se retrouve demain pour le dernier flash de la semaine.