Des renforts douaniers attendus à Roscoff et Saint-Malo après le Brexit

En cas de Brexit dur, le 29 mars, les formalités ne seront plus les mêmes dans les ports de la Manche. Selon la CFDT, huit renforts douaniers sont attendus à Roscoff, six à Saint-Malo.

Face au spectre d’un Brexit sans accord, c’est-à-dire une sortie sèche de l’Union européenne, le 29 mars, les services de l’État prennent les devants.

Selon la CFDT douanes, des renforts sont prévus à Saint-Malo et Roscoff, en Bretagne : six effectifs pour le port d’Ille-et-Vilaine, huit pour le port finistérien. « C’est une prévision, ce nombre pourrait être réajusté », prévient Karine Lecarpentier, du syndicat.

Suffisant ?

« Il y aura bien des renforts douaniers, comme cela a été annoncé pour d’autres ports ferry » , confirme la direction régionale des douanes, qui ne peut toutefois pas donner de chiffres immédiatement. « Nous travaillons activement sur le dossier, mais le dispositif ne sera pas dévoilé tout de suite. »

Si ces prévisions étaient confirmées, cela sera-t-il suffisant ? « Nous sommes incapables de le dire, car nous n’avons aucune idée des formalités supplémentaires qui seront mises en œuvre » en cas de Brexit dur, répond Karine Lecarpentier.

Adapter les infrastructures

Pour éviter « un allongement des files d’attente », il faudra des douaniers, mais aussi, selon le syndicat, « des infrastructures adaptées. Car les équipements actuels n’ont pas été conçus dans cette optique. » Ce sont les chambres de commerce et d’industrie et la région qui en ont la charge.

La rédaction avec l’AFP

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