Cérémonie des 75 ans du débarquement allié en Normandie - VIDEO (TF1)

Cérémonie des 75 ans du débarquement allié en Normandie - VIDEO (TF1)

Les présidents Donald Trump, Emmanuel Macron, et la reine Elizabeth II se sont réunis mercredi à Portsmouth (sud de l’Angleterre) avec des centaines de vétérans  pour célébrer le 75e anniversaire du Débarquement allié en Normandie, lors d’une cérémonie émouvante qui a rendu hommage à ceux qui donnèrent leurs vies pour libérer l’Europe « nazi ».

Portsmouth fut le port de départ pour Sword Beach, la plage normande la plus orientale des cinq choisies pour le débarquement des Alliés en Normandie (ouest de la France), la plus grande opération de l’histoire de ce type en nombre de navires engagés.

Au soir du 6 juin 1944, plus de 150 000 Alliés avaient pris pied sur le sol français, dont plus de 10 000 furent tués, blessés ou disparurent dans l’opération, selon les chiffres du Mémorial de Caen.

Les célébrations, qui se poursuivront jeudi en France, ont commencé par la projection sur un écran géant d’images du «D-Day» montrant ces soldats qui, au péril de leur vie, débarquèrent sur les plages de Normandie.

Seize pays représentés

Une dizaine de vétérans sont ensuite montés sur scène, émus, parfois s’appuyant sur une canne, avant d’être salués par une ovation debout du public et de représentants ou dirigeants de seize pays, dont la Belgique.

Aux côtés de la reine et de MM. Trump et Macron figuraient notamment la chancelière allemande Angela Merkel, les Premiers ministres britannique Theresa May, canadien Justin Trudeau, belge Charles Michel, néerlandais Mark Rutte et luxembourgeois Xavier Bettel.

M. Trump, qui concluait à cette occasion une visite d’État au Royaume-Uni entamée lundi, a sobrement lu une prière que son prédécesseur Franklin D. Roosevelt déclama à la radio au soir du 6 juin 1944 en soutien à ceux qui combattaient alors pour «libérer une humanité souffrante».

M. Macron a ensuite lu pour sa part la lettre d’adieu déchirante d’un jeune résistant, Henri Fertet, fusillé à l’âge de 16 ans.

Après 87 jours d’emprisonnement et de torture, il écrivit à ses parents: «Je meurs pour ma patrie. Je veux une France libre et des Français heureux. […] Quelle mort sera plus honorable pour moi que celle-là?».

Après la lecture de la lettre, en français, le baryton britannique Willard White a entonné «Le Chant Des Partisans».

Mme Merkel a elle souligné dans un communiqué que le Débarquement avait «libéré» les Allemands du «national-socialisme» et permis «la réconciliation, l’unification au sein de l’Europe».

Dans la soirée, les dirigeants encore présents devaient assister à l’embarquement de 300 vétérans britanniques qui rejoindront la France en bateau.

Sans la Russie

Pour commémorer cette journée historique, les pays représentés à Portsmouth ont adopté une «Déclaration» pour «faire en sorte que les sacrifices du passé ne soient jamais vains et jamais oubliés».

«Au cours des 75 dernières années, nos nations ont défendu la paix en Europe et dans le monde, la démocratie, la tolérance et l’État de droit», écrivent-ils.

«Nous travaillerons ensemble en tant qu’alliés et amis pour défendre ces libertés chaque fois qu’elles seront menacées».

Absente des commémorations, la Russie a appelé à ne pas «exagérer» l’importance du Débarquement, et à ne pas «minorer» ainsi le rôle de l’URSS dans la défaite du dictateur Adolf Hitler.

Retrouvez le programme en vidéo

 

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