Un agent de la préfecture de police de Paris a agressé plusieurs policiers, ce jeudi, dans l’enceinte du bâtiment, ont affirmé des sources proches du dossier à 20 Minutes, confirmant une information de RTL. Après avoir tué quatre policiers, l’assaillant a été abattu par les forces de l’ordre, ont confirmé ces mêmes sources.
20 Minutes fait le point sur l’attaque à la préfecture de police de Paris, qui se trouve sur l’île de la Cité, dans le centre de la capitale.
Que s’est-il passé ?
Un homme a fait irruption dans l’enceinte de la préfecture de police, ce jeudi midi, armé d’un couteau. Quatre policiers sont morts, un autre a été blessée, ont confirmé des sources proches du dossier à 20 Minutes. Lors de l’attaque, les policiers ont riposté avec leurs armes, tuant l’assaillant, selon des sources concordantes.
Selon nos informations, l’homme est d’abord rentré dans un des bâtiments et a attaqué une policière au couteau. Il a ensuite descendu les escaliers et s’est attaqué à une autre policière qu’il a croisée. Il est sorti dans la cour et c’est à ce moment-là qu’il a été neutralisé par d’autres policiers.
Qui est l’assaillant ?
D’après nos informations, l’agresseur est un agent administratif de la Direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP). Les enquêteurs explorent notamment la piste d’un conflit personnel, ont précisé plusieurs sources, mais ses motivations restent, pour l’heure, inconnues.
Comment l’enquête s’organise-t-elle ?
Le parquet de Paris a confié l’enquête à la brigade criminelle de la police judiciaire, ont confirmé plusieurs sources proches du dossier à 20 Minutes. Contacté par nos journalistes, le parquet national antiterroriste (PNAT) confirme qu’il n’est toujours pas « saisi » de l’enquête à cette heure. Le parquet de Paris a également précisé que « la situation est en cours d’évaluation avec le parquet national antiterroriste ». La piste terroriste n’est donc ni privilégiée, ni exclue à ce stade.
Emmanuel Macron, le président de la République, le Premier ministre Edouard Philippe, le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner et le secrétaire d’Etat Laurent Nuñez, sont sur place. Selon nos informations, le procureur de Paris doit, lui aussi, se rendre sur les lieux.
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