Accord pour la libération des otages israéliens à Gaza

Accord pour la libération des otages israéliens à Gaza

Selon le projet d’accord pour la libération des otages actuellement négocié par Israël et le Hamas, sous l’égide du Qatar, des Etats-Unis et de l’Egypte, l’organisation terroriste devrait libérer dans un premier temps 50 détenus en échange de quatre jours de trêve. De plus, si le Hamas parvient à localiser et libérer 20 otages supplémentaires, deux jours de trêve en plus seront accordés. Cette pause pourrait même être prolongée davantage en fonction de la libération de nouveaux otages. 

Pas d’otages étrangers libérés

Selon l’accord, la liste des otages à libérer n’inclut pas les étrangers qui n’ont pas la citoyenneté israélienne. 

De son côté, l’armée israélienne s’abstiendra par ailleurs de survoler la bande de Gaza pendant six heures chaque jour, durant les premiers jours de la trêve, afin de permettre au Hamas de localiser les autres otages qui sont détenus par des terroristes du Jihad islamique. Selon certaines estimations, le Hamas détiendrait près de 210 des 240 otages, tandis que le Jihad islamique retiendrait la trentaine restante.

En échange de la libération des otages israéliens, Israël relâchera environ 150 prisonniers palestiniens, femmes et enfants, détenus dans ses prisons, et qui n’ont pas de sang sur les mains. 

 Photo ©Sipa/Caron

Combien de Non-Israéliens ont été enlevés ?

Aucun décompte officiel n’existe et les chiffres communiqués par les différents pays concernés ont fluctué ces dernières semaines. Si la grande majorité des otages sont israéliens, de nombreuses nationalités sont représentées, à commencer par la Thaïlande, qui a confirmé que 25 de ses ressortissants, qui travaillaient comme ouvriers agricoles dans «l’enveloppe de Gaza», avaient été capturés. Autre pays fortement affecté, l’Argentine compte 21 citoyens parmi les otages, quasiment tous binationaux, dont la famille Bibas. L’Allemagne en compte douze, dont quatre enfants de moins de 10 ans. Avec huit disparus confirmés, dont trois enfants (Eitan et Erez, 12 ans, et Sahar, 16 ans), la France est également concernée, tout comme les Etats-Unis, qui comptent une dizaine de ressortissants détenus dans la bande de Gaza, dont une fillette de 3 ans, Avigail Idan, dont les deux parents ont été tués dans l’attaque du kibboutz de Kfar Aza. Le Népal, la Colombie, les Pays-Bas ou le Mexique ont également des ressortissants ou des binationaux parmi les otages.

Les binationaux pourraient être inclus dans l’accord en cours de finalisation. Nous mettrons à jour ces informations au fil des annonces.

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