Le 13 janvier dernier, le lycée français Jean Monnet à Bruxelles a accueilli le salon des études en France. Pendant une journée, universités présentes dans l’hexagone et diverses écoles post-bac, viennent rencontrer leurs futurs étudiants. Le contingent des jeunes expatriés français est très prisé par ces établissements. « Les lycéens français venant de l’étranger ont une formidable capacité d’adaptation » nous confie Johan Vango, international recruitement manager de l’Essec. Cette école de commerce propose dans son cursus des périodes hors de France. C’est pourquoi, ajoute son ambassadeur présent au salon « nous savons que ces personnes sont tout à fait en phase avec notre parcours ».
« Les élèves français venant de l’étranger ont une belle capacité d’intégration »
Même orientation du côté de l’Edhec. Julie Pinon, en charge du recrutement international des étudiants au sein de cette Business School souligne l’importance de rencontrer ses futurs étudiants actuellement expatriés. « Nous apprécions les élèves français venant de l’étranger. Ils apportent une dimension culturelle pertinente, et ont une belle capacité d’intégration » nous dit-elle.
Une organisation pilotée par l’Ambassade de France en Belgique
Autre école de commerce présente dans les allées de ce salon : l’Idrac. Cédric Desrues-Toutain, chargé de développement de cette école indique que les «bacheliers venant de l’étranger sont souvent des moteurs dans nos établissements». Au sujet de cette journée d’échanges à Bruxelles, pour une école comme la sienne, «ces salons sont d’une grande importance pour présenter nos cursus». Cette organisation, sous l’égide de Campus France, a d’ailleurs été pilotée depuis l’Ambassade de France en Belgique. Séverine Fautrelle, la conseillère de coopération et d’action culturelle, partage sa satisfaction sur le déroulé de cet événement et l’accueil des parents et des élèves.
Ce salon Campus France « Ça nous donne des bonnes idées pour l’après bac »
Oscar et Zoé, élèves de première, rencontrés dans les allées du salon «n’ont pas perdu leur samedi matin» nous disent-ils. « Ça nous donne des bonnes idées pour l’après bac». Petit bémol cependant pour Julie dont la fille passe le bac cette année. «Les écoles privées étaient bien présentes. Dommage que certaines universités publiques n’aient pas fait le déplacement».
L’enfer de Parcoursup
Dans l’ensemble, les exposants, futurs étudiants et organisateurs trouvent utiles ces possibilités de rencontres et d’échanges. D’autres salons ont ainsi lieu à Madrid, Rome, Berlin… Le public des lycéens français de l’étranger est recherché par de nombreux établissements. Avant d’intégrer ces prestigieuses universités ou écoles, il y a certes le baccalauréat à passer, et à obtenir. Mais n’est-ce pas la partie la plus simple à franchir comparée à « l’enfer » de Parcoursup ?
Auteur/Autrice
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Jérémy Michel a travaillé de nombreuses années pour des élus et a coordonné les affaires publiques européennes d'une grande entreprise française. Installé à Bruxelles depuis 2000, il est actuellement coach et consultant.
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