La 93ème cérémonie des Oscar a été plus que jamais marquée par l’actualité, entre la pandémie qui bloque les productions et la dénonciation des injustices faites aux Afro-Américains. Ce fût donc une ne soirée à la fois solennelle, émouvante et étonnamment très drôle, mais aussi qui récompensa la création française. Los Angeles accueille d’ailleurs un lycée français qui développe les arts de création.
Florian Zelle des « Molière » aux « Oscar »
Le dramaturge français Florian Zeller qui a d’ailleurs mis en scène pour le cinéma sa pièce Le Père s’est vu attribuer l’oscar de la meilleure adaptation de scénario. L’écrivain de 41 ans, qui partage son prix avec son complice britannique Christopher Hampton, a assisté à la retransmission de la cérémonie des Oscars depuis Paris, où il a expliqué avoir « écrit ce scénario pour Anthony Hopkins », « le plus grand acteur vivant » selon lui.
Adaptation de sa pièce Le Père, on y suit le lauréat du meilleur acteur dans le rôle d’un vieil homme sombrant dans la démence. L’histoire lui a été inspirée par sa grand-mère, dont il était très proche et qui a commencé à souffrir de démence lorsqu’il avait 15 ans.
L’avenir est assuré !
Le Français, Nicolas Becker, a lui reçu la précieuse statuette pour le meilleur mixage son dans le film Sound of Silence, qui raconte la plongée d’un musicien dans la surdité.
Autre œuvre française mise à l’honneur : Colette, qui reçoit le prix du meilleur court-métrage documentaire. Ce film est consacré au pèlerinage, depuis Caen jusqu’au camp de concentration de Dora, en Allemagne, de Colette Marin-Catherine, 92 ans.
« Ce prix est un hommage, et ce film est un hommage, aux femmes du monde entier, de tous les âges qui unissent leurs forces et luttent pour la justice. Vive Colette, et vive la France »
Alice Doyard, productrice du cour métrage