La fête du 1er mai, la fête du travail, est célébrée dans de nombreux pays dont la France. Il s’agit de la principale célébration pour les travailleurs et notamment pour les syndicats chargés de les représenter.
Du côté des Français de l’étranger, et notamment du personnel du Quai d’Orsay, la représentation syndicale est la suivante : CFDT, l’ASAM/UNSA et la CFTC (6 + 4 + 2 sièges sur 15) dominent. La CGT, FO/FSU, l’USASCC se classent ensuite dans cet ordre avec un siège pour chacune de ces trois organisations syndicales.
Les syndicats du corps enseignant réclament plus de moyens et le renouvellement des contrats
Comme nous l’indiquions récemment, la CFDT dans un communiqué critique fortement le ministère de l’éducation nationale pour les 50 non-renouvellements de professeurs en fonction dans les établissement français à l’étranger.
Le SNES-FSU dénonce également un plan d’économie qui a, selon la formation syndicale, comme objectif d’affaiblir le secteur public pour valoriser les établissements privés. Une question du partage qui divise. Nathalie Loiseau, tête de liste Renaissance (LREM – Modem – Agir) aux européennes, avec qui nous avons récemment échangé, est pour sa part favorable à une agilité des fonctionnements entre le secteur public et une participation du privé. Ce via notamment des fondations et des associations.
Le Quai d’Orsay, un réseau tentaculaire en quête de moyens
Du côté du réseau diplomatique français, il convient de rappeler qu’il est l’un des plus importants au monde avec notamment 163 ambassades, derrière la Chine et les Etats-Unis mais devant tous les autres pays. Un des plus couteux également. Le ministère procède régulièrement à des réductions de coûts qui l’amène à réduire la voile diplomatique avec par exemple la fermeture de consulats.
Une question budgétaire qui pose des problèmes à plusieurs niveaux : celui de la protection de nos compatriotes expatriés ou en visite dans des pays étrangers, celui de l’attractivité de la France, et celui du personnel du Quai également.
Les différentes organisations syndicales, et notamment la CGT, dénoncent régulièrement ce qu’elles appellent, à l’instar de leurs collègues pour le corps enseignant, un rabotage au nom de plans d’économie.
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