Le président américain a annulé au dernier moment l’opération alors qu’avions et bateaux étaient en position, rapportent le « New York Times » et ABC News.
La provocation de trop? Dans la nuit du jeudi au vendredi 21 juin, la tension entre l’Iran et les États-Unis a bien failli atteindre un point de non-retour.
Selon des informations du New York Times, corroborées ensuite par ABC News, Donald Trump avait approuvé tout un ensemble d’attaque à l’aube sur un certains nombre de cibles iraniennes, comme des radars ou des batteries de missiles, avant de se raviser. Comme le relate les médias américains, bateaux et avions étaient en position, quand le président a finalement décider de ne pas conduire l’opération à son terme.
Selon les différentes sources interrogées par le NYT et ABC News, les raisons pour lesquelles Donald Trump a décidé de se raviser “ne sont pas claires”. ou si des enjeux logistiques ou stratégiques sont en cause. Aucun missile n’a été tiré, a déclaré un représentant de haut rang de l’administration, cité par le journal.
La Maison Blanche et le Pentagone ont refusé de commenter cette information.
Dans la journée de jeudi, les relations entre Washington et Téhéran s’étaient tendues encore un peu plus après la destruction d’un drone américain par l’Iran.Le locataire de la Maison Blanche avait lui-même assuré dans la journée sur Twitter, qu’il s’agissait d’une “très grosse erreur”.
Dans un communiqué publié ce vendredi, le ministère des Affaires étrangères iranien assure disposer de preuves “irréfutables” montrant que le drone américain qu’il a abattu jeudi était entré dans son espace aérien, contrairement à ce qu’affirme Washington qui assure que l’engin se trouvait dans l’espace aérien international.
Les États-Unis ont eux choisi d’interdire les vols commerciaux américains dans la zone où a été abattu son drone. Pour l’Administration aéronautique fédérale américaine, ces restrictions sont justifiées par une “augmentation des activités militaires et la tension politique croissante dans la région, qui représentent un risque pour les opérations de l’aviation civile américaine” accompagné d’un risque d’“erreur d’identification”.