Tout simplement, « La meilleure cérémonie de l'histoire » 

Tout simplement, « La meilleure cérémonie de l'histoire » 

Les Français de l’étranger comme tous nos compatriotes ont été fiers de la cérémonie qu’a offerte la France au monde pour l’ouverture des Jeux Olympiques 2024 à Paris. En images, on revient sur les moments forts avant de se pencher sur les réactions de la presse étrangère sans oublier celle des expatriés. Premier article de notre série : la presse internationale !

La presse internationale sous le charme

Le reporter du New York Times à Paris, Andrew Keh, a parfaitement résumé l’engouement qu’a suscité la cérémonie d’ouverture, vendredi, au sein de la presse internationale. Ce dernier a salué la prouesse des organisateurs français qui « ont passé des années à planifier ce moment phare du pays, et ce fut un chef-d’oeuvre d’histoire et de surprise, de kitsch et de sport, d’art et de mode – le tout mis en valeur par un vaste défilé de bateaux qui a transporté près de 7 000 athlètes le long d’un parcours de près de six kilomètres de long. »

Même son de cloche pour l’envoyée spéciale du Guardian, Angelique Chrisafis : « La France avait promis que sa cérémonie d’ouverture serait le plus grand spectacle en plein air au monde. Plus de 300 000 personnes ont regardé depuis les berges de la rivière et des ponts – et des centaines d’autres se tenaient aux fenêtres et aux balcons – le spectacle de danse, de musique live et d’acrobaties se déroulant le long de plus de six kilomètres de rivière, du Pont d’Austerlitz à la Tour Eiffel. » Son collègue de la BBC parle, lui, d’un « spectacle brillamment frénétique au style particulier. »

En Espagne, la presse se montre encore plus dithyrambique. Marca évoque la « meilleure cérémonie de l’histoire ». De son côté, El Pais reconnaît que « Paris a émerveillé le monde sous le déluge ». Un enthousiasme largement partagé, malgré leur enclin naturel à critiquer les réalisations française, par le quotidien belge Le Soir, qui fait sa une samedi avec une photo de la Tour Eiffel illuminée et le titre « Paris est magique ».

Ce ne sont pas les journalistes Claire Parker et Rick Noack du Washington Post qui diront le contraire : « Paris s’est transformée en une scène spectaculaire et a démontré qu’une réflexion audacieuse pouvait redonner un certain éclat à un événement sportif mondial qui a vu sa popularité chuter ces dernières années », commentent-ils avant de saluer un « renouveau triomphal du spectacle des Jeux, coloré, convivial, tape-à-l’oeil et étrange, un mélange dynamique de patriotisme ardent et d’internationalisme clinquant ».

Une pluie digne du déluge

Si certains journaux se sont montrés plus critiques, c’est surtout la pluie qui a été pointée du doigt. « La météo a donné lieu à des scènes étranges lors du spectacle, combinant des performances préenregistrées et en direct. (…) Certains athlètes en chemises colorées semblaient habillés pour la plage, pas pour un déluge », note ainsi le quotidien japonais Asahi Shimbun.

Du côté de la presse allemande, la journaliste du Zeit ne gardera pas un souvenir impérissable de la cérémonie, regrettant un « coup d’épée dans l’eau » pour les 320 000 spectateurs présents sur place : « C’était probablement un grand spectacle sur les écrans du monde entier mais nous, témoins oculaires ayant une vue sur la Tour Eiffel, n’avons rien fait d’autre que de regarder l’un des 71 écrans géants. »

Même son de cloche pour le journal brésilien O Globo : « Le public, qui était sous la pluie, a vu le défilé nautique et les spectacles qui se déroulaient à proximité. Mais pour voir l’ensemble du spectacle, il fallait regarder la télé ou les écrans géants répartis dans la Ville Lumière. Il y avait 340 000 personnes sur place et quelques milliards chez elles à travers la planète, le plus grand nombre a gagné. » Le quotidien basé à Rio de Janeiro, qui a accueilli les JO en 2016, parle toutefois d’« une fête inclusive et amusante, pleine de références ».

Enfin, de l’autre côté du globe, The Australian a consacré un article – « Sacre bleu ! » en français dans le texte – à la performance étonnante de Philippe Katherine, « l’homme nu et bleu qui a volé la vedette à la cérémonie d’ouverture ». Une cérémonie pas comme les autres, en effet.

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