Les Français de l’étranger avait raison de s’inquiéter. Ce nouveau mécanisme, adopté en décembre 2018 sans réelle consultation des élus des français de l’étranger au parlement et sans information aux élus consulaires devait modifier en effet le régime de cotisations pour pouvoir bénéficier de soins lors du retour en France. Ainsi et concernant les courts séjours (jusqu’à 90 jours) en France pour se faire soigner, les Français de l’étranger ne disposaient plus de leur couverture d’expatrié, et devaientt justifier de 15 ans de cotisations à la sécurité sociale française pour pouvoir bénéficier du remboursement des soins.
Un passage de 3 mois à 15 ans, et un trou d’air pour les personnes qui sont en urgence médicale et qui ont quitté la France il y a de nombreuses années.
Cette modification s’est faite lors d’une transcription d’une directive européenne qui n’imposait pas ce changement.
Une fois de plus, le gouvernement voulait faire payer les français de l’étranger.
Mais finalement, marche arrière, la circulaire parue le 16 juillet 2019 permet, aux retraités établis hors d’Europe qui ont cotisé plus de 10 ans à une Caisse de retraite française, de garder l’accès au droit de bénéficier de l’assurance médicale
lors de leurs courts séjours en France et « ceux dont la durée de cotisation serait de 5 ans minimum se verront accorder une extension de trois ans leur permettant de prendre leurs dispositions quant à la modification de leurs droits ».
Le gouvernement a donc reculé il serait anormal que les séniors, de retour en France, soient dans l’obligation de rendre leur carte vitale : ce serait un retour sur un droit social acquis et mettrait dans une situation dramatique nos retraités les plus démunis.
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