Report du Brevet : Que faire si votre enfant vous rejoint dès lundi sur votre lieu d'expatriation?

De nombreuses interrogations entourent l’annonce hier du report du brevet des collèges à cause de l’épisode caniculaire qui touche le pays. Ce mardi matin Jean-Michel Blanquer en a dévoilé un peu plus sur  les conditions de participation à la session de septembre.

Le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer a annoncé lundi le report des épreuves écrites du brevet des collèges en France métropolitaine en raison de l’épisode caniculaire qui touche le pays. Cet examen, qui devait se tenir les jeudi 27 et vendredi 28 juin, aura finalement lieu les lundi 1er et mardi 2 juillet. Un report qui bouscule tout le programme de certaines familles.

 

Conscient des conséquences que peut avoir ce changement de dates, Jean-Michel Blanquer a précisé que les élèves de troisième candidats au Brevet qui auraient des « empêchements majeurs » pourront participer aux sessions de mi-septembre. Une deuxième sessions prévue « plus large que d’habitude pour tenir compte de tous les cas où les élèves n’auraient pas pu se rendre à cette nouvelle date », a détaillé le ministre. Une session de remplacement oui, mais sous quelles conditions?

  • Une session de remplacement « plus large »

Tous les ans, une session « extraordinaire » est organisée courant du mois de septembre pour les élèves qui n’ont pas pu passer leur brevet au mois de juin. Cette année ces épreuves de remplacement sont prévues les 16 et 17 septembre.

D’habitude, cette deuxième session est réservée aux cas bien précis  comme l’indique le ministère de l’Education nationale sur un dossier du Brevet 2018:

« En cas d’absence, le candidat est admis, sous réserve d’un justificatif valable (maladie, accident, décès dans la famille proche) à se présenter à la session de remplacement », écrivent-il sur leur site internet.

D’après les dires du ministre cette année les conditions d’absence devraient être donc être élargies.

  • Qu’est ce qu’un « empêchement majeur »?

Le ministre de l’Education nationale a en effet assuré que les élèves ayant un « empêchement majeur » pourront s’inscrire à cette session, sous réserve de leur chef d’établissement, mais que « cela devra rester une exception ».

D’après le Parisien, pourraient être considérés comme des empêchements majeurs des réservations pour des vacances ou un rendez-vous médical. Selon les informations transmises par le ministère de l’Education, un nombre de candidats à la deuxième session plus important que d’habitude sera anticipé. Rejoindre sa famille en expatriation est bien entendu aussi, donc, un empêchement majeur ! 

Invité de franceinfo ce mardi matin, Jean-Michel Blanquer a donné un peu plus de détails:

« Nous sommes dans des circonstances exceptionnelles, on peut comprendre que certaines familles soient dans des situations particulières parce que ce qu’il s’est passé était un peu imprévisible et j’ai demandé aux principaux de collège d’avoir une vision large de ce qu’est un empêchement; en montrant un billet d’avion ou un billet de train par exemple », a-t-il déclaré.

Le ministre a également expliqué que « les circonstances familiales justifiées seront un critère suffisant pour passer la session de septembre ».

  • Va-t-on assister à une ruée des collégiens sur cette session ?

Depuis l’annonce hier du report des épreuves, les réactions vont bon train sur les réseaux sociaux et les familles de collégiens sont en colère. En effet, bon nombre de parents métropolitains avaient prévu de partir en vacances ou réservé des billets de train et d’avion qui risquent de ne pas être remboursés tandis que ceux dont les enfants font les études en France alors qu’eux même sont expatriés sont tous confrontés à ce problème. Les premiers départs ayant lieu dès vendredi.

Alors là bravo le brevet des collèges est décalé à lundi voilà qui viens ruiner l’arrivée de mes deux filles. Deux billets A/R pour la Colombie de perdu plus le prix de nouveaux billets !  ?

Ils sont mignon a reporter le mais entre ceux qui ont prévus des vacances, ceux qui comme mon petit frère, dont les parents sont séparés, doivent aller rejoindre leur père en Afrique. Faut se rendre compte que changer les dates au dernier moment est gênant.

Alors va-t-on assister à une ruée des collégiens sur cette session de mi-septembre? Les élèves risquent en effet d’être nombreux à souhaiter s’y présenter, mais tout dépend de la souplesse du ministère qui assure que les situations seront gérées « au cas par cas ».

Des consignes précises et des repères ont été donnés aux chefs d’établissements selon le ministre de l’Education, qui doit dévoiler officiellement les conditions d’accession à cette session extraordinaire dans la journée. S’il a assuré comprendre la colère des familles, Jean-Michel Blanquer a également rappelé aux familles qui ont réservé des vacances dès la semaine prochaine, que la date officielle de fin des cours est le 6 juillet.

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