Alors que la Turquie a donné son feu vert à l’adhésion de la Suède dans l’OTAN, le cas de l’Ukraine divise les alliés. Plus de précisions avec Richard Werly, en direct de Vilnius.
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Les USA et l’Allemagne
Joe Biden et Olaf Scholz sont restés droits dans leurs bottes, en dépit du forcing de Volodymyr Zelensky. Les dirigeants américain et allemand n’ont pas cédé, mardi 11 juillet, aux demandes formulées par leur homologue ukrainien en vue d’engager l’adhésion de son pays à l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) dès que possible après la guerre menée par le Kremlin. Au premier jour du sommet de l’OTAN à Vilnius, en Lituanie, les deux hommes, qui redoutent une escalade du conflit et refusent toute implication directe de l’Alliance face à la Russie, ont résisté aux pressions d’une bonne partie de leurs alliés, Pologne et pays baltes en tête, soutenus cette fois par la France.
Volodymyr Zelensky aigri
La pilule est amère pour Volodymyr Zelensky. Avant même d’arriver à Vilnius pour dîner avec les dirigeants de l’Alliance, celui-ci n’avait pas hésité à dénoncer les conclusions en cours de préparation entre les 31 membres de l’OTAN. « Il est absurde de ne pas fixer de calendrier ni pour l’invitation ni pour l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN », a cinglé le président ukrainien. « Cela veut dire qu’une fenêtre a été laissée ouverte pour négocier la participation de l’Ukraine à l’OTAN avec la Russie. Cela donne à la Russie un motif pour continuer sa terreur », a-t-il souligné.
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