Un an après le début de la pandémie de Covid-19 et après de très grandes restrictions de mouvement imposées aux citoyens, le gouvernement israélien a lancé, ce samedi 20 février, l’application Ramzor (feu de signalisation en français) qui pourra être téléchargée sur tous les smartphones. Pour les personnes ne possédant pas un tel outil ou ne le maîtrisant pas, un numéro de téléphone fournira le précieux sésame.
Un certificat numérique pour vivre comme avant 2020
Ramzor, c’est le nom de l’application lancée en Israël cette fin de semaine.
Ce passeport sanitaire digitalisé permettra aux utilisateurs un retour à la plupart des activités qui ont été fermées depuis de très nombreux mois : accès aux hôtels, aux restaurants, aux centres commerciaux, aux concerts, musées et salles de sport.
Chaque utilisateur devra s’identifier au moyen de l’application et gare aux personnes qui seraient tentées de produire une fausse application qui les conduira directement en prison.
Cette application est aussi le prélude au passeport sanitaire international prôné par les membres de la Knesset, dont le seul député d’origine française, Yossi Taieb, et ceux de la Commission Corona et experts dont notre équipe du Département Aviation du Cabinet Shibolet & Co.
Un passeport sanitaire ?
En France, l’idée d’un certificat numérique commence à faire son chemin. Principalement, sous la pression des membres de l’Union européenne, l’Etat français, par tradition républicaine, est réticent à créer une disparité entre les citoyens.
Cependant, l’IAT (regroupant les acteurs du tourisme et de l’aérien) travaille à la mise en place d’un tel « Laissez-passer » au niveau international. En fait, derrière cette expression de « passeport sanitaire », il n’y a que l’extension d’un principe bien connu des voyageurs vers l’Afrique ou l’Asie, soit la vaccination obligatoire (fièvre jaune, dengue, etc.).
Pas de vol entre Paris et Tel-Aviv
En attendant, la France, comme de nombreux pays, ne disposent pas de liaisons aériennes avec l’Etat hébreux. Bloquant de fait, les franco-israéliens comme les Français expatriés, soit en France, soit en Israel, avec de lourdes conséquences, que le député français Meyer Habib dénonce.
Sensibilisé par les milliers de messages et appels, qu’il a reçu Meyer Habib, a pris l’initiative de prendre attache avec le gouvernement israélien. Pour l’instant, sans effet, mais la communauté franco-israélienne n’a pas dit son dernier mot.