Le premier tour de l’élection présidentielle française du dimanche 10 avril a mené Emmanuel Macron et Marine Le Pen au second tour. Le scrutin est particulièrement suivi par les dirigeants européens.
La course à l’Élysée est largement suivie par les pays européens car la France possède une place particulièrement importante dans l’union. Effectivement, depuis le départ de la chancelière Angela Merkel le 8 décembre 2021, Emmanuel Macron est devenu l’une des figures centrales de l’Union européenne. Une place renforcée avec la guerre en Ukraine, étant donné qu’il est le seul dirigeant occidental à avoir entretenu un dialogue avec Vladimir Poutine, des semaines durant.
Le président-candidat apparaît donc comme “un vieux sage” auprès de ses homologues internationaux. De plus, la volonté de le voir être réélu est renforcée par le déplaisir des chancelleries à l’égard du changement.
Bien que Marine Le Pen entretient des relations avec le président russe et pourrait donc conserver le canal de communication si elle était élue, elle continue d’effrayer les dirigeants européens.
Ainsi, à deux semaines du second scrutin, ils se positionnent tous en faveur du président sortant, à l’exception de l’Hongrois Viktor Orban. En effet, ce dernier partage de nombreuses valeurs avec la candidate de l’extrême droite, telles que le protectionnisme national. De plus, il la soutient avec ferveur et l’a prouvé en lui prêtant 10 millions d’euros pour mener sa campagne.