Mardi 20 mars, les retrouvailles tant attendues entre Olivier Dubois et sa famille ont enfin eu lieu.
Le journaliste qui a passé 711 jours en captivité entre les mains du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) affilié à Al- Qaïda au Maghreb islamique, est arrivé en France le 21 mars. Il a témoigné sur ses conditions de détention pour TV5MONDE.
Retour sur la prise d’otage
Olivier Dubois, journaliste indépendant de 48 ans avait été enlevé le 8 avril 2021 à Gao, dans le nord du Mali, par le GSIM, principale alliance jihadiste au Sahel, liée à Al-Qaïda.
Il collaborait notamment avec Libération, Le Point et Jeune Afrique, vivait et travaillait au Mali depuis 2015 lorsqu’il avait été kidnappé.
Il avait lui-même annoncé son enlèvement dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux le 5 mai 2021.
Olivier Dubois a indiqué lors de son arrivée l’importance du lien que sa famille a pu maintenir grâce aux ondes de Radio France International. «Les nouvelles ne passaient que par la radio», explique-t-il toujours au micro de franceinfo.
Tous les 8 du mois, de 4 heures à 21 heures, l’otage écoute attentivement. «C’était le rendez-vous incontournable, la journée de réconfort, c’était la possibilité d’avoir des nouvelles» évoque-t-il non sans joie avant d’ajouter que les conditions des captifs sont toujours difficiles : «on est avec des gens hostiles, c’était dur».
Au cours de l’entretien, Olivier Dubois partage avec nous les conditions physiques de sa captivité. L’ancien otage raconte que lui et ses geôliers s’installaient «dans tous types d’environnements que peut présenter la région», entre montagnes et forêts, c’est-à-dire «la partie centre de la région de Kidal».
Au départ, il est attaché jour et nuit après une tentative d’évasion manquée. «Il y a eu des tensions, des épisodes difficiles, mais pas de mauvais traitements, je n’ai pas été maltraité».
La suite à découvrir dans le reportage ci-dessous :