L’épidémie de Covid connaît actuellement une nouvelle vague depuis juin 2022, marquée par la diffusion du variant contagieux Omicron BA5. Il s’agit de la 7e vague. Le gouvernement appelle à la prudence et à un renforcement des gestes barrières et de la vaccination anti Covid, mais il n’impose pas de mesures coercitives.
« Ce qui nous importe est de nous assurer qu’on est en mesure d’intervenir si nécessaire, avec la mise en place de mesures de freinage si la situation était amenée à évoluer, voire à dégénérer post-31 juillet »
Olivia Grégoire, porte-parole du gouvernement à la mi-juin.
Cependant les villes et les régions ont la possibilité de rétablir certaines mesures comme le port du masque dans les trains.
Le port du masque
Si dès le 27 juin 2022, l’ex ministre de la Santé Brigitte Bourguignon avait demandé aux Français de remettre le masque dans les transports, renforcé par un appel d’Élisabeth Borne, la Première ministre, le mardi 28 juin à toute la population afin de renforcer sa vigilance et à respecter les gestes barrières, la situation a continué d’empirer. Ainsi comme l’indiquait ce mardi 5 juillet le ministre de la Santé, François Braun, 200 000 cas positifs de Covid-19 ont été détectés en France en 24 heures.
Le premier maire à réagir est Christian Estrosi. Le premier magistrat de Nice entend donc serrer la vis dès à présent pour faire face à une «rentrée scolaire à haut risque». Logiquement, faisant face à l’afflux de touristes, dès le lundi 11 juillet, les usagers des transports en commun de la Métropole de Nice Côte d’Azur devront obligatoirement remettre leur masque, par arrêté municipal. Une décision qui devrait faire des émules dans les différentes stations balnéaires de la Côte d’azur ou de la façade atlantique.
Cependant il est à noter que le port du masque est obligatoire dans les lieux de santé ou de soins (notamment les hôpitaux, les pharmacies, chez les médecins, ou encore les laboratoires de biologie médicale). Il reste exigé pour les soignants, les patients et les visiteurs.
Le passe sanitaire, de retour aux frontières
Ce lundi 4 juillet, la Première ministre Élisabeth Borne a présenté en Conseil des ministres un nouveau projet de loi d’urgence sanitaire, ouvrant la possibilité d’un passe sanitaire aux frontières à partir du 31 juillet prochain, rapporte Olivier Véran, porte-parole du gouvernement.
Actuellement, seul le certificat Covid UE est exigé, soit une double vaccination dont la dernière dose doit avoir été reçue il y a moins de 9 mois. En cas de mise en place du passe sanitaire aux frontières, il sera impératif d’avoir reçu 3 doses de vaccins, et la dernière dose devra avoir été inoculée moins de 6 mois avant l’entrée sur le territoire national.
Le vote aura lieu le 11 juillet 2022.
Une 4ème dose ?
Les + de 60 ans et les plus fragiles sont fortement incités à recevoir leur deuxième dose de rappel. En effet, le gouvernement comme les scientifiques plaident pour un renfort de la vaccination des plus âgés :
« La vaccination reste l’arme la plus utile et elle s’adresse notamment aux personnes les plus âgées, les personnes immunodéprimées. Je lance un appel à la vaccination qui doit être maintenue, soutenue. Il faut l’intensifier, c’est la meilleure arme dont nous disposons »
Brigitte Bourguignon, l’ancienne ministre de la Santé
Si vous correspondez aux critères et que vous voyagez vers la France, vous pouvez, en tant que Français de l’étranger, recevoir la 4ème dose. C’est d’ailleurs valable pour l’ensemble du parcours vaccinal. Les expatriés sont éligibles à la vaccination gratuite comme tous les Français. Si vous avez votre numéro de sécurité sociale vous pouvez aller directement en pharmacie après avoir pris rendez-vous sur la plateforme Doctolib, si vous n’avez pas ou plus de numéro de sécurité il est conseillé de prendre rendez-vous chez un médecin ou un centre de soins, ils pourront récupérer votre numéro de sécurité sociale (toutes les infos pour obtenir le sésame dans notre article).
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