Le « Sun Trip 2021 » est un évènement incontournable pour les amoureux de sensations fortes tout en mobilité douce et d’écologie. Créée en 2013, cette compétition de vélo solaire veut prouver qu’on peut voyager autrement qu’en avion. En l’occurrence, seules nos jambes et l’énergie du soleil sont suffisantes !
Cette année, le Sun Trip est organisé et subventionné conjointement par la ville de Lyon et la commune d’Ixelles. Les participants devront parcourir l’Europe sur plus de 10.000 km. Rencontre avec les « Sun Tripeurs », les organisateurs de l’évènement, et les élus impliqués dans la mise en place de ce beau projet.
Les origines du Sun Trip
« Le Sun Trip c’est une aventure qui date d’un peu plus de 10 ans », débute Léo, stagiaire en alternance en charge de l’organisation de l’évènement. Mais le Sun Trip c’est surtout une aventure qui allie mobilité douce et énergie décarbonée: un voyage réalisé uniquement à l’aide de vélos solaires. Mais comment est né le Sun Trip? « Florian Bailly est le fondateur. A l’âge de 22 ans, en 2010, il a fabriqué son vélo solaire avec ses propres moyens et il est parti jusqu’au Japon depuis la France. Il a vu l’engouement à l’international avec ces formes de mobilité et il s’est dit ‘pourquoi on n’organiserait pas une course du Sun Trip?’ », continue Léo.
Et depuis 2010, la famille du Sun Trip a bien grandi. Sillonnant routes et montagnes à l’aide de leurs vélos solaires, les participants venus des quatre coins du globe ont parcouru des kilomètres, prouvant ainsi qu’une autre façon de voyager est possible.
« En 2013, il y a eu un premier voyage jusqu’au Kazakstan. Puis en 2015, les participants sont allés jusqu’en Turquie. Enfin en 2018, ça a été le plus grand voyage: ils sont partis de Lyon et sont allés jusqu’en Chine à Canton. Le tout, en vélo solaire! », détaille Léo (collaborateur du Sun Trip).
En 2020, malgré la pandémie, rien n’arrête les organisateurs et participants dans leur quête d’un monde meilleur, plus respectueux de l’environnement : Ils réussissent à organiser un Sun Trip en France
Le Sun Trip c’est une compétition mixte où femmes et hommes, jeunes et moins jeunes peuvent participer. Une compétition inclusive puisque des personnes à mobilité réduite peuvent relever le défi. Leur mission principale est de parcourir le monde tout en promouvant une mobilité douce et décarbonée.
Le Sun Trip 2021: de Bruxelles à Lyon sur plus de 10.000 km
Cette année, les 37 participants venus de tous horizons devront partir d’Ixelles à Bruxelles puis rejoindre Lyon en parcourant l’Europe sur plus de 10.000 km. Les courageux Sun Tripeurs auront donc 90 jours, soit 3 mois maximum, pour réaliser cette performance hors du commun. Équipés uniquement de leur vélo solaire et de matériel de camping et des premières nécessités, ils devront se débrouiller totalement en autonomie.
« En fait, ils sont assez libres dans leur voyage. Ils ont juste quelques étapes obligatoires à respecter mais leur itinéraire est totalement libre ».
Léo – animateur du Sun Trip
Cette année, les participants devront passer obligatoirement par 5 lieux: des ‘checkpoints’. Riga en Lettonie sera le premier arrêt, puis viendra Constanta en Roumanie, ensuite Passo Stelvio en Italie qui est le col routier le plus haut du pays (2757 mètres), encore un col routier mais cette fois-ci en Espagne sur le Pico Di Veleta qui est le plus haut d’Europe (3398 mètres), puis Porto au Portugal, et enfin, retour à la case départ: Lyon. Voici la carte interactive pour suivre la course en direct.
Un prologue au départ de Lyon
Mais avant d’entamer ce long périple européen, les participants ont dû s’échauffer sur une course partant de Lyon jusqu’au point de départ officiel à Bruxelles. « Il y a deux semaines (NDLR, début juin), ils sont partis de Lyon pour le prologue c’est-à-dire l’avant-départ, une petite course avant le départ officiel à Ixelles le 16 », explique le représentant du Sun Trip. Et pour réaliser cette performance, Christiane, l’une des participantes, a mis « une dizaine de jours pour faire 1200 km ». Le tout, uniquement à l’aide de ses jambes et des panneaux solaires: « Avec 2 batteries sur mon vélo, ça me permet de rouler entre 90 à 150 km par jour en route sinon, c’est 50 km en montagne », explique-t-elle.
« Les participants font environ 150km par jour mais les plus rapides peuvent faire jusqu’à 300 km », précise le représentant du Sun Trip. « Notre champion en 2018 avait réalisé Lyon-Canton en 40 jours, ce qui est exceptionnel ! Il pense réaliser ce tour sur une quarantaine de jour. Les autres participants prendront plus leur temps parce qu’ils sont plus dans un esprit de voyage, de rencontre et de liberté », continue-t-il. Ces mots représentent bien le Sun Trip: une compétition mais pas que! Le Sun Trip, c’est aussi un moment de partage, d’aventure, de découverte et de dépassement de soi.
Mais puisqu’il s’agit d’une course, quelques règles ont été mises en place:
- Interdiction de rouler la nuit soit du coucher du soleil à 21h au lever du soleil à 6h
- Maximum 90 jours (3 mois)
- 5 étapes obligatoires: Riga, Constanta, Passo Stelvio, Pico Di Veleta, Porto, Lyon
- Pas d’assistance suivie mais les participants peuvent s’entraider si besoin (problème technique ou autre)
- Des règles concernant le vélo et la puissance de la batterie
Comprendre les bases du vélo solaire
Tous les vélos solaires sont différents. Il n’y a qu’à voir les participants: pas un vélo n’est pas pareil et chacun détient des particularités. Mais il y a quand même des bases communes: « Le vélo doit être électrique et les panneaux solaires doivent être reliés aux batteries », explique Hervé, l’un des participants qualifié sur les questions techniques des vélos solaires.
Et si les vélos sont tous différents, c’est parce qu’on n’en trouve pas dans le commerce ! Il faut donc savoir mettre la main à la pâte pour réaliser de tels engins et ajouter un moteur soit dans le pédalier soit dans la roue puis des panneaux solaires généralement placés sur une remorque et/ou au-dessus du vélo. « Il y a les vélos dits classiques avec un moteur dans la roue et une remorque pour les panneaux solaires. Et il y a d’autres modèles: soit les vélos 3 roues qu’on appelle des trikes, deux roues devant, une derrière ou l’inverse, soit des vélos couchés », précise-t-il.
Mais le principe reste le même: « Le vélo a une batterie que le panneau solaire va venir recharger. Lorsqu’il y a beaucoup de soleil, on va pouvoir recharger la batterie à fond, ce qui va nous permettre de pouvoir aller très vite et très loin » grâce à l’énergie solaire, continue-t-il. Mais, quand le soleil n’est pas au rendez-vous, c’est un peu plus problématique: « On est partis de Lyon il y a 13 jours, la première semaine on a eu du mauvais temps, surtout de la pluie et pas de soleil, et on avait du mal à recharger. Donc on allait plus doucement ».
Et l’avantage dans tout ça? « La personne choisit si elle peut aller vite ou moins vite : s’il y a beaucoup de soleil, on sait qu’on va moins devoir appuyer avec les jambes. Par contre, s’il y a plus de pluie, on doit ralentir le rythme », détaille le participant.
Et pour pouvoir « contrôler » l’énergie que les panneaux solaires procurent « il faut placer un contrôleur solaire qui va permettre de réguler l’énergie pour qu’elle soit à la bonne tension », précise Daniele, un autre Sun tripeur, précisant qu’eux sont environ « à 48 volt ».
Focus sur un participant: Stéphane Bujadoux, 62 ans et deux petits Sun Trip plus tard, le grand tour
Équipé de son vélo orange et de ses panneaux solaires, Stéphane Bujadoux, un dijonnais de 62 ans, est prêt pour le grand départ. Cet habitué du vélo adore sillonner les montagnes, c’est d’ailleurs aussi un amateur de randonnées. Il n’en est pas à son coup d’essai, et même s’il n’a jamais parcouru de telles distances, il a déjà réalisé deux petits Sun Trip régionaux: celui de 2017 en Auvergne-Rhône-Alpes et celui de 2020 en France sur plus de 3.000 km. « J’aime découvrir les régions au rythme du vélo », sourit-il.
Le vélo, il l’a commencé il y a 12 ans après un besoin de renouveau dans sa vie: « Je pesais 90 kilos, j’étais à fond dans le boulot, je bossais la nuit et je dormais pas beaucoup. J’étais conseiller pédagogique, je me passionnais tellement pour mon boulot que j’en ai oublié l’exercice physique », avoue Stéphane, qui a aujourd’hui bien repris la forme.
C’est sur un coup de tête, en préparant « une activité pédagogique pour les enfants », que Stéphane a décidé de se reprendre en main. « Sur internet, il y a des sites où vous pouvez calculer votre IMC. Et là, j’ai vu que j’étais à la limite de l’obésité. J’ai eu un choc ! », se remémore-t-il. N’ayant pas le temps de se rendre à la salle de gym, Stephane décide de se rendre tous les jours au travail en vélo. « Et l’air de rien, ça fait 100 kilomètres par semaine. Petit à petit, j’ai repris la forme, puis ensuite est venu le plaisir ». Et depuis, Stephane a comme trouvé sa vocation.
Au niveau des affaires, il faut en prendre le moins possible et savoir sélectionner l’essentiel. Pour Stéphane, ce sera déjà « 70 kilos de vélo, il est très lourd parce qu’il y a 5 panneaux solaires ». Et en plus du poids du vélo, « 4 kg de vêtements, 2,5 kg pour le couchage donc tente, duvet et matelas, et le plus lourd, 6 kg de matériel photo parce que j’aime bien en prendre donc j’ai deux GoPro, un appareil photo, deux téléphones et un ordinateur », détaille-t-il. Et quelques réserves de nourriture lyophilisée.
L’eau est bien plus importante: « Il faut boire régulièrement, c’est important pour ne pas avoir de crampes ». Stéphane a donc un système facile de poche à eau lui permettant de boire en conduisant. « Je ne suis pas obligé de m’arrêter et c’est indispensable ! » Quant aux quantités, il n’emportera que deux litres puisqu’il devrait croiser régulièrement des villages et des points d’eau.
Si son itinéraire est prévu à l’avance sur une application mobile, le Sun Tripeur sait qu’il devra faire des réajustements, comme ça a été le cas les fois précédentes. « Le GPS me faisait passer pendant plusieurs heures dans une forêt et avec un vélo solaire c’est pas possible, les arbres empêchent la lumière de passer », explique-t-il. Stéphane a donc dû revoir son itinéraire. Mais le Sun Trip, c’est aussi ça: avoir l’esprit d’aventure et savoir s’adapter.
L’objectif de participer au Sun Trip? Pour lui, « l’idée, c’est qu’il faut faire des choses pour l’environnement. Donc, c’est de dire: ‘regardez, on peut voyager autrement’ », explique-t-il. Mais, ce qu’il aime aussi, « c’est que le Sun Trip permette d’essaimer et que chacun fasse fleurir de nouveaux projets ». Comme cet orléanais, une connaissance de Stéphane, qui a décidé de créer « un vélo solaire pour la famille » après avoir entendu parler du concept du Sun Trip. « Un trike où le conducteur peut prendre un passager adulte derrière et deux enfants sur les cotés pour une utilisation dans la vie quotidienne », précise-t-il. Ce projet, c’est Vhelio. Et d’après Stéphane, de nombreux projets comme celui-ci fleurissent après le passage du Sun Trip sur les routes du monde.
D’ailleurs, avant le grand départ, certains participants, des représentants du Sun Trip ainsi que l’élu communal d’Ixelles et conseiller consulaire Bertrand Wert, ont rendu visite à des élèves dans plusieurs écoles d’Ixelles et Uccle afin de parler mobilité douce et durable, de transition énergétique, d’écologie et de sensibiliser dès le plus jeune âge. Un aspect du projet que Stéphane juge essentiel: « Là il y a des enfants, ça va les faire réfléchir et l’un d’eux sera peut être ingénieur, qui sait ».
Sensibilisation des jeunes: l’engagement de l’élu Bertrand Wert et la rencontre avec les élèves de 6ème du lycée français Jean-Monnet
Deux jours avant le départ officiel, quelques participants et représentants du Sun Trip accompagnés de Bertrand Wert, élu communal et conseiller consulaire impliqué dans l’organisation, ont rendu visite à deux classes de 6ème du lycée français Jean-Monnet à Uccle. L’occasion de sensibiliser dès le plus jeune âge à ce nouveau mode de transport plus écologique.
Claude Botella, professeure de français des classes de 6ème qui ont rencontré l’équipe, est à l’initiative de cette rencontre. Elle a notamment entendu parler du projet par Bertrand Wert qui était sa tête de liste: « J’étais sur sa liste pour les élection consulaires, il m’avait demandé parce que je travaille au lycée français et c’était pour faire un pont entre les deux », explique-t-elle. Mais si cette rencontre a pu avoir lieu, c’est aussi parce que le lycée français est tourné vers ces valeurs. « De la maternelle jusqu’au lycée, ce sont des valeurs qu’on essaie de transmettre aux élèves », continue la professeure.
« On essaie de faire beaucoup de chose pour les sensibiliser et donc les élèves sont très mobilisés », précise Claude Botella. Et ça se ressent: lors de la rencontre, ils étaient tous très intéressés par le projet et ne cachaient pas leur enthousiasme. Les enfants ont même pu essayer les vélos à la fin de l’échange, très riche, avec les participants.
E3D du développement durable
Si le lycée français Jean-Monnet est autant engagé, c’est parce qu’ils disposent de la labellisation « E3D du développement durable », un label qui place le développement durable au coeur de l’éducation. « En début d’année, chaque classe doit élire deux délégués qui vont représenter les élèves, mais aussi ce qu’on appelle un ‘éco-délégué’, donc un délégué pour l’écologie. Ils ont régulièrement des réunions où ils apprennent à mobiliser les autres élèves, etc. On organise aussi des ‘green walk’ (marche verte) depuis le primaire jusqu’aux plus grands. Et les grands vont même à l’extérieur pour nettoyer les espaces verts », détaille la professeure.
Le lycée français sensibilise aussi ses élèves à la mobilité douce et à la transition énergétique, comme l’explique Caroline, professeur d’EPS. « Avec les élèves de 5eme, on essaie de valoriser les modes de transport pour venir au lycée parce que c’est très engorgé le matin mais pas fort sécurisé. On a un programme de déplacement à vélo avec l’asbl Pro Velo pour apprendre aux élèves à se déplacer en groupe scolaire car c’est différent que de se déplacer seul à vélo », détaille-t-elle. Des visites de Bruxelles à vélo sont aussi organisées avec plusieurs professeurs « comme l’art plastique pour aller voir l’architecture par exemple ». A terme, le lycée aimerait se chauffer grâce à l’énergie solaire, un projet parmi tant d’autres dans cette dynamique.
Bertrand Wert, un élu français en Belgique engagé pour l’écologie
Des initiatives que soutient Bertrand Wert, élu communal ECOLO à Ixelles mais aussi conseiller consulaire. Il a tenu à remercier les élèves et le lycée pour leur engagement: « Je suis ici en tant que conseiller consulaire des français.es, on suit le travail de vos communautés scolaires, de votre lycée, et on est très heureux », a-t-il déclaré devant les élèves.
Cet aspect éducatif du Sun Trip est d’ailleurs essentiel, selon lui. Des valeurs qu’il tente de transmettre à travers son mandat et que la commune d’Ixelles représente. « La GRACQ va passer de classe en classe pour faire passer un brevet du cycliste aux élèves. C’est important de montrer l’exemple et de montrer que tout le monde peut utiliser le vélo », explique-t-il au cours d’un entretien privé.
Même si en tant qu’élu communal ses moyens d’actions sont limités car il n’a pas le mot final, il participe à la dynamique. Au niveau local, cela se traduit par « de nouveaux aménagements pour les cyclistes, tout l’aspect éducatif et sensibilisation ».
Il remarque que les mentalités changent et que « la mobilité douce est au centre des préoccupations ». « La perception de se déplacer à vélo a évolué durant ces 6 dernières années. Il y a une acceptation et reconnaissance sociale. C’est moins bien vu de se balader dans sa tonne de métal en plein centre ville mais il y a malgré tout besoin d’aménager la ville qui n’a pas été désignée pour cela depuis 30/40 ans », détaille Bertrand Wert, lui même cycliste et piéton.
Une prise de conscience essentielle qui a de multiples aspects, selon l’élu: « le vélo permet de mieux et plus bouger dans la ville avec moins d’impact sur l’environnement et la santé. Jusqu’il y a 2 ans, il y avait 700 morts par années dû à la pollution de l’air juste à Bruxelles. Plus de 400.000 européens meurent du fait d’une mauvaise qualité de l’air », précise-t-il.
Et s’il est impliqué et engagé dans l’organisation du Sun Trip, c’est parce que sa « famille a fait le Sun Trip (NDLR, Hervé et Christiane, des cousins) plusieurs fois depuis 3-4 ans ». « Christiane et Hervé m’ont contacté il y a quelques mois en me disant, ‘tiens, il y a ce beau projet’, on va peut être venir à Bruxelles. C’est comme ça que j’ai pris contact avec Florian, tout s’est super bien passé et on a préparé pendant 6 mois leur venue via visioconférence », détaille-t-il.
A l’origine, le Sun Trip avait fait la demande du côté de la Ville de Bruxelles. Mais, n’ayant pas répondu à l’appel, la commune d’Ixelles a sauté sur l’occasion. « On est intervenu parce qu’ils avaient des difficultés du coté de la ville de Bruxelles. Ainsi on leur a dit, ‘nous, à Ixelles on peut vous dérouler le tapis vert, votre projet coche toutes nos cases, toutes nos valeurs’. Grâce au soutien du conseil communal et du collège et on subventionne l’évènement à hauteur de 5000 euros ». A cette subvention numéraire s’ajoute une subvention non-numéraire, à savoir le matériel, la place communal, les plateaux repas distribués aux participants le jour du départ, etc.
Et en tant que lyonnais et expatrié français à Ixelles, Bertrand Wert souhaite faire le lien avec la ville de Lyon: « Je connais quelques élus là-bas, on va continuer de travailler avec eux. Le maire de Lyon reviendra en septembre, on aimerait organiser une nouvelle édition du Sun Trip. On va voir comment formaliser tout ça dans les mois qui viennent », termine-t-il.
Le grand départ du Sun Trip Europe: « Une initiative qui apporte de l’espoir, porteuse de toutes les valeurs que symbolise l’Europe »
Le grand départ a eu lieu ce mercredi 16 sur la place Fernand Cocq devant l’hôtel communal d’Ixelles. Pour l’occasion, des élus ixellois et lyonnais étaient présents. Le bourgmestre d’Ixelles, Christos Doulkeridis, a débuté la cérémonie d’ouverture du Sun Trip par un discours.
« Comme ça fait du bien d’accueillir à Ixelles une initiative comme celle-ci qui apporte de l’espoir, qui est porteuse de toutes les valeurs que symbolise l’Europe: la rencontre, la connaissance de la diversité. Et puis toute cette dimension qui est liée à la transition écologique qui est une nécessité. Et qu’en plus, cette initiative soit la plus inclusive possible, c’est que du bonheur. C’est ça le message, la transition énergétique doit concerner tout le monde », a déclaré le bourgmestre.
Le 16 juin, le jour J
C’est le Jour J pour les 37 participants qui vont sillonner l’Europe, traverser 28 pays et parcourir plus de 10.000 km en moins de 90 jours! Un beau projet qui aura rassemblé les générations et nationalités autour d’un but commun. Le Sun Trip: une compétition inclusive et mixte qui a pour mission de promouvoir le vélo solaire. Pour suivre en direct les participants, c’est par ici.