Le football fascine, attire les fortunes plus ou moins bien gagnées. Le film « le corps de mon ennemi » d’Henri Verneuil de 1976 relatait déjà les passions parfois sombres que pouvaient générer le football dans une ville du Nord de la France, passions associant dirigeants d’entreprises, élus et parfois représentants du milieu.
Depuis cinquante ans, ce sport bénéficie de flux financiers croissants. En Europe, les clubs appartiennent de plus en plus à des investisseurs étrangers à la recherche de reconnaissance et de pouvoir d’influence.
Des clubs de plus en plus internationalisés
Plus de la moitié des clubs français de la Ligue 1 sont détenus par des investisseurs étrangers. Le passage sous contrôle étranger concerne de grands clubs comme des clubs plus modestes. Le PSG illustre la transformation du monde du football en France, transformation qui a été également constatée dans d’autres pays d’Europe dont notamment au Royaume-Uni. Le PSG, créé en 1970, notamment par Daniel Hechter qui en fut le premier Président, a été racheté en 1991 par Canal + qui le revend, en 2006, à un fonds américain Colony Capital qui le cède, en 2011, à Qatar Sports Investments (QSI), une filiale du fonds souverain qatarien Qatar Investment Authority (QIA).
Parmi les autres clubs passés sous contrôle étranger, il faut citer l’Olympique lyonnais racheté récemment par l’Américain John Textor. Ce dernier est également propriétaire des clubs de Botafogo (Brésil) et de Molenbeek (Belgique). Il possède 40 % du capital de Crystal Palace (Angleterre). Clermont est la propriété du Suisse Ahmet Schaefer depuis 2019. Outre le Clermont Foot, l’homme d’affaires est propriétaire du club de Lustenau (Autriche). En 2020, Toulouse a été racheté par le fonds américain RedBird Capital. En 2019, le club de Nice est passé sous le contrôle du pétrochimiste britannique Ineos, dirigé par le milliardaire Jim Ratcliffe, qui a dépensé 100 millions d’euros pour l’acquérir. Outre l’OGC Nice, son groupe détient le FC Lausanne (en Suisse), l’équipe cycliste professionnelle Ineos Grenadier ainsi qu’un tiers des parts de l’écurie de Formule 1 Mercedes-AMG Petronas. L’Olympique de Marseille est la propriété de l’homme d’affaires américain Frank McCourt qui a fait fortune dans l’immobilier aux États-Unis. Le club lillois, le LOSC, appartient au fonds luxembourgeois Merlyn Partners. L’AJ Auxerre est la propriété du Chinois James Zhou qui a fait fortune dans l’industrie de l’emballage et a racheté le club en 2016.
En 2011, la principauté de Monaco a accepté de céder le contrôle du club, en l’occurrence au milliardaire russe, Dmitri Rybolovlev. L’homme d’affaires, qui a fait fortune dans la potasse, possède 66,67 % des parts de l’AS Monaco, le reste étant détenu par l’exécutif monégasque. Dmitri Rybolovlev qui a des relations distanciées avec son pays d’origine, a réussi à ne pas être concerné par les sanctions prises à l’encontre des ressortissants russes. Depuis 2020, l’Estac est majoritairement détenue par City Football Group (CFG), contrôlé par un fonds de private equity proche de la famille royale d’Abu Dhabi.
Quelques grands clubs sont restés contrôlés par des capitaux français. Lens est ainsi contrôlé, depuis 2016, par le Franco-Libanais Joseph Oughourlian qui a fondé le fonds d’investissement Amber Capital. Outre le RC Lens, le dirigeant est actionnaire majoritaire du Calcio Padoue (Italie), du Millonarios de Bogotá (Colombie), et minoritaire du Real Saragosse (Espagne). Le Stade brestois est dirigé depuis 2016 par Denis Le Saint, propriétaire du club en compagnie de son frère Gérard. Les deux frères gèrent une entreprise familiale spécialisée dans la distribution de fruits et légumes, produits de la mer, viandes et surgelés. Depuis 2007, le FC Nantes est détenu par l’homme d’affaires franco-polonais Waldemar Kita. Ce dernier a notamment cofondé Corneal, entreprise spécialisée dans l’ophtalmologie qu’il a revendue par la suite. Il dirige depuis les laboratoires Vivacy. Le club de Lorient est contrôlé par Loïc Féry, depuis 2009. Il est le dirigeant de Chenavari Investment managers, une société de gestion d’actifs spécialisée dans les marchés de crédit et de financement. Le SCO Angers est aux mains de Saïd Chabane, homme d’affaires franco-algérien et fondateur du groupe Cosnelle, spécialisé dans le négoce de charcuterie. Racheté par Louis Nicollin, il y a plus de quarante ans, le Montpellier Hérault Sport Club (MHSC) demeure dans le patrimoine familial depuis son décès, en 2017. Le club est présidé par son fils Laurent Nicollin, également codirigeant du groupe Nicollin spécialisé dans la gestion des déchets avec son frère Olivier. Revenu en quelques années du monde amateur après une relégation administrative, le Racing Club de Strasbourg est détenu par plusieurs actionnaires « historiques » ainsi que par Marc Keller, ex-joueur du club et désormais président. Le Stade rennais est contrôlé par Artémis, la holding patrimoniale de la famille Pinault qui dirige le groupe de luxe Kering. Le Stade de Reims possède plusieurs actionnaires, dont deux principaux : Jean-Pierre Caillot, dirigeant d’une entreprise de transport, et Didier Perrin propriétaire d’une agence de publicité. Les maisons de champagne Thiénot et Taittinger possèdent également des parts. L’ACA, le club d’Ajaccio, le plus petit budget de la Ligue 1, est la propriété de la holding Ajaccio Imperial Corse Investissement, présidé par Alain Orsoni et qui rassemble des responsables économiques de l’Île.
Des clubs de Ligue 2 ont également fait l’objet de rachats par des fonds étrangers. Bordeaux appartient ainsi à l’homme d’affaires hispano-luxembourgeois Gérard Lopez, qui a racheté le club au fonds américain King Street, actionnaire du club entre 2018 et 2021. Le fonds d’investissements américain Oaktree et le producteur français Pierre-Antoine Capton ont racheté 100 % des parts du club de Caen en septembre 2020. L’homme d’affaires américain Vincent Volpe est devenu président et actionnaire du club du Havre. Le club sochalien, longtemps propriété de Peugeot, est contrôlé par des capitaux chinois (groupe immobilier chinois Nenking).
Dans la catégorie inférieure, la Nationale, deux clubs historiques français sont détenus par des capitaux étrangers : le club parisien, le Red Star cédé en mai 2022 à 100% au fonds d’investissements américain « 777 Partners », pour un montant s’élevant à 15 millions d’euros et l’AS Nancy Lorraine, contrôlé par le groupe d’investisseurs Partners Path Capital, comprenant le Sino-Américain Chien Lee, ancien actionnaire de Nice.
L’internationalisation du monde de football n’est pas de loin une spécificité française. Le championnat britannique a été précurseur en la matière. Seize des vingt clubs de la Premier League anglaise en 2022-23 sont contrôlés par des capitaux étrangers. Ce championnat qui est un des plus regardés au monde attire depuis quarante ans les fortunes étrangères.
Un tiers des clubs sont aux mains d’investisseurs américains (Arsenal, Bournemouth, Chelsea, Crystal Palace, Liverpool et Manchester United, Fulham). Derrière, dix autres nationalités sont également représentées. Des propriétaires du Golfe (Manchester City, Newcastle) et un Chinois (Wolverhampton), mais également un Égyptien (Aston Villa), un Iranien (Everton), un Grec (Nottingham Forest), un Italien (Leeds), un Thaïlandais (Leicester), ou un Serbe (Southampton). Seuls Brentford, Brighton, Tottenham et West Ham sont contrôlés par des structures britanniques.
En Italie, plusieurs clubs comme Milan ou Parme sont contrôlés par des capitaux étrangers. Tout comme en Espagne, l’état dégradé des finances des clubs impose de plus en plus le recours à des actionnaires étrangers. En Espagne, le groupe Chinois Wanda, spécialiste de l’immobilier, est entré au capital de l’Atlético Madrid. Le fonds de Singapour Meriton a pris, de son côté, le contrôle du FC Valence. Le Real Madrid et le FC Barcelone, ont préféré nouer des partenariats avec les fonds d’Abu Dhabi et du Qatar respectivement. En Allemagne, la législation freine les achats par des étrangers qui doivent s’associer avec des actionnaires locaux qui doivent eux posséder plus de la moitié du capital (règle 50+1).
Les investisseurs qui interviennent dans le monde du football ont de plus en plus des stratégies internationales. La société d’Abu Dhabi, CFG, propriétaire de Toulouse et de Manchester City. a progressivement construit un réseau d’une dizaine de clubs passant par les États-Unis (New York City FC), l’Australie (Melbourne City FC), l’Italie (Palerme FC), l’Espagne (Girona FC) ou l’Inde (Mumbai City FC).
Le Prince saoudien Abdallah ben Moussaed et son United World Group ont racheté en mars 2021 le club de Châteauroux et possèdent quatre autres équipes : Sheffield United (Premier League), Beerschot (D1 belge), Kerala FC (D2 indienne) et Al Hilal United (D2 émiratie). Le fonds d’investissement RedBird Capital Partners, qui détient le Toulouse FC, possède également l’AC Milan, cette dernière acquisition ayant coûté plus de 1,2 milliard d’euros. La présence dans plusieurs clubs permet de mutualiser les risques. Ces derniers sont de plus en plus gérés comme des créateurs d’événements. Le PSG s’offre ainsi des tournées en Asie, aux Etats-Unis ou au Moyen-Orient.
Une progression exponentielle des dépenses
Si les budgets des clubs professionnels français ont augmenté au fil des ans, l’arrivée progressive des investisseurs étrangers a accéléré le phénomène. Le football a toujours été un sport business. Dans les années 1950, même en troisième division, les joueurs réputés amateurs étaient payés sous forme d’emplois fictifs par des entreprises locales. Avec la montée en puissance médiatique de ce sport, les sommes en jeu ont connu une forte croissance. Auparavant les transferts internationaux de joueurs étaient rares et limités à quelques vedettes : Kopa, Fontaine, Cruyff. A partir de Platini et surtout avec la fin de la limitation en Europe du nombre de joueurs étrangers par club, ils sont devenus légions.
Le montant des transferts a dépassé, en 2017, 200 millions d’euros avec Neymar quand celui de Johan Cruyff avait atteint en 1973 un million d’euros. Au niveau des salaires, l’évolution est tout aussi impressionnante. Kylian MBappé a signé un contrat avec le PSG prévoyant une rémunération de 6 millions d’euros. En 1980, Platini gagnait 300 000 euros annuel à la Juventus, ce qui était considéré comme un salaire élevé à l’époque. En tenant compte de l’inflation, ce montant correspondrait à une somme d’un million d’euros aujourd’hui. Ainsi Mbappé gagne, en euros constants, six fois plus que Platini.
Le budget additionné des clubs de Ligue 1 en l’an 2000 était de 915 millions d’euros, contre près de 2,4 milliards d’euros en 2022. Les capitaux étrangers représentent trois quarts du budget total des clubs de Ligue 1.
Le budget moyen des clubs est ainsi passé en Ligue 1 de 52 millions d’euros en 2011 à 116 millions d’euros en 2022. L’arrivée de capitaux étrangers a accru les écarts entre les clubs le plus huppés et les plus modestes.
Le budget du Paris Saint-Germain pour la saison 2022/2023 dépasse 700 millions et représente 30 % de l’ensemble des budgets des 20 clubs de Ligue 1. Les suivants, Olympique de Marseille, Olympique Lyonnais et AS Monaco ont des budgets évoluant entre 240 et 250 millions d’euros. Huit clubs ont un budget inférieur à 50 millions d’euros. Le club ajaccien, l’ACA, a le plus petit budget de Ligue 1 (22 millions d’euros). Les six premiers clubs en matière de budget sont contrôlés par des capitaux étrangers. A la fin de la 34e journée de la saison 2022/2023, les cinq premiers clubs sont également détenus par des étrangers. Rennes qui est 6e est le premier club dont le capital est majoritairement détenu par des actionnaires français.
Le football, un placement à risques
Le retour sur investissement dans le football est aléatoire et rarement financier. Les motivations pour les apporteurs de capitaux sont multiples, avant tout la notoriété, et l’influence même si cela n’interdit pas l’espoir de réaliser quelques bonnes affaires. L’arrivée des capitaux étrangers a abouti à une forte augmentation des recettes. Ainsi, en 2011, celles-ci ne dépassaient pas 100 millions d’euros au PSG. Elles s’élevaient à plus de 560 millions d’euros en 2022. En une dizaine d’années, les droits télévisés ont connu une progression exponentielle. En 1999, les droits télé de la ligue 1 étaient de 900 millions d’euros ; en 2019, ils ont dépassé le milliard d’euros.
Durant la même période, les droits de la Ligue 2 ont été également multipliés par trois. Les recettes dérivés (sponsoring, merchandising) ont connu un essor sans précédent. Au PSG, elles représentent plus de la moitié des entrées. Le PSG vend ainsi plus d’un million de maillots contre 80 000 en 2011. Il a également comme d’autres clubs émis des NFT sur la blockchain. De plus en plus de clubs réalisent des partenariats, que ce soit avec des éditeurs de jeux vidéo, des marques de luxe ou des organisateurs d’événements. Une collection de vêtements avait été, en 2017, signée à la fois par le PSG et les Rolling Stones à l’occasion de la venue de ces derniers à Paris pour un concert.
Les stars du ballon rond génèrent des activités économiques multiples dont une partie est captée par les clubs que ce soit avec le merchandising ou les droits à l’image. Ces derniers peuvent donner lieu à des conflits avec les joueurs et leurs agents (exemple MBappé avec l’équipe de France et le PSG).
Par ailleurs, le football est au cœur de la société de la communication et de l’information. Des milliers de sites, de blogs, de pages sur les réseaux sociaux relaient véritables et fausses informations afin de réaliser du buzz et générer des recettes. Cet univers associant journalistes, blogueurs, influenceurs, fans, est obscur tant en ce qui concerne la véracité des informations que sur les ressources qu’il engendre.
Les clubs de football, des entreprises financières
Les clubs de football sont des entreprises qui donnent lieu à des valorisations. Celles-ci dépendent de la valeur marchande et footballistique des joueurs, du potentiel économique du club et de l’image de ce dernier. Selon Forbes, en 2022, le Real Madrid est le club donnant lieu à la plus forte valorisation (5,1 milliards d’euros). Détenant le record de coupes d’Europe gagnées, ce club génère depuis deux ans des bénéfices (200 millions d’euros). Il devance le FC Barcelone (5 milliards d’euros) et Manchester United (4,6 milliards d’euros). Le PSG est 7e avec une valorisation de 3,2 milliards d’euros. Le club de la capitale est pénalisé par sa non possession du Parc des Princes qui appartient à la Ville de Paris. Par ailleurs, ce stade est plus petit que celui des clubs concurrents (47 000 places contre par exemple 81 000 pour le stade Santiago-Bernabéu du Real de Madrid et 76 000 pour le stade Old Trafford du Manchester United).
Une valorisation importante permet au club d’accéder à des ressources de financement à meilleurs coûts. FC Barcelone a ainsi mis en avant sa capitalisation pour assurer le financement de la restauration de son stade.
Ces valorisations subjectives ne sont pas celles retenues dans le cadre des rachats des clubs par des investisseurs. Ainsi, le PSG serait évalué à 4 milliards d’euros. QSI l’avait acheté 70 millions en 2011. Roman Abramovitch a de son côté vendu 5 milliards d’euros le club de Chelsea acheté 140 millions d’euros en 2003. Les actifs de certains des clubs sont bien moins importants que la valorisation fondée sur la valeur marchande des joueurs, valeur qui peut être remise en cause par les résultats ou les éventuelles blessures.
Dans les années 2000, des clubs ont essayé de trouver des sources de financement auprès des marchés financiers en se faisant coter. En 2003, 37 clubs européens, principalement anglais, étaient ainsi inscrits à la bourse. En 2022, il n’en reste que quelques-uns parmi les grands clubs : le Borussia Dortmund en Allemagne depuis novembre 2000, l’Olympique Lyonnais en France depuis février 2007 ainsi que trois clubs italiens, la Juventus de Turin (2001) qui a rejoint l’AS Roma (2000), la Lazio de Rome (1998), Ajax d’Amsterdam, Fenerbahçe Sportif Himzet, Galatasaray, Trabzonspor Sportif Yatir, Besiktas, Sport Lisboa E Benfica de Lisbonne, Futebol Clube Do Porto Sporting, Sporting Braga, etc.
Les investisseurs séduits dans un premier temps se sont révélés plus rares dans un second des incertitudes qui pèsent sur ce type d’activité. La cotation en bourse exige une grande transparence financière, ce qui n’est pas une pratique courante dans le milieu du football. Par ailleurs, les repreneurs entendent avoir les mains libres et ne pas dépendre d’actionnaires, ce qui explique que certains clubs ne soient plus cotés.
A défaut de chercher en bourse des actionnaires, les clubs peuvent ouvrir leur capital comme entend le faire QSI avec le PSG. Le Président Nasser Al-Khelaïfi étudierait la possible arrivée au capital à hauteur de 10 à 15 % de deux fonds américains. L’objectif serait d’avoir une nouvelle source de financement et faciliter la création d’une marque mondiale.
Les clubs de football sont devenus des marques qui génèrent de multiples recettes et d’importantes pertes. Les clubs de Ligue 1, en France, ont enregistré une perte cumulée de 600 millions d’euros en 2022, dont 370 pour le seul PSG. Au niveau européen, la pandémie aurait provoqué 7 milliards d’euros de pertes pour l’ensemble des clubs de football. En 2021, après le départ de Messi, le FC Barcelone a accusé une perte de plus de 400 millions d’euros. De nombreux clubs de football sont ainsi fortement endettés. Ils ne peuvent survivre que grâce aux apports de leurs propriétaires mécènes. La dette de Tottenham dépasse un milliard d’euros, celle du Real Madrid, 967 millions d’euros et celle de Barcelone, 841 millions d’euros. Le PSG arrive en 10e position avec 90 millions d’euros.
Qu’est-ce qui fait courir les investisseurs derrière le ballon ? L’achat d’un club relève de l’influence et de l’image. Le Qatar qui a investi depuis 2011 plus de 1,4 milliard d’euros dans le PSG a sans nul doute pris en compte les retombées sportives et diplomatique dans la perspective du Mondial de 2022. Le Qatar est lié par de nombreux accords à la France et au Royaume-Uni, pays dans lequel il est également footballistiquement présent. Le PSG sert de vecteur de communication internationale à ce pays. Ces retombées sont fragiles. Elles dépendent du parcours sportif du club et du comportement des joueurs. La stratégie d’influence n’est pas sans limite comme en témoignent les relations de plus en plus conflictuelles entre le Qatar et la mairie de Paris.
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