C’était l’une des volontés d’Emmanuel Macro, le pass sanitaire va devenir une réalité pour les Français et la France, pour une fois, est en avance sur le calendrier à quelques jours du vote au Parlement européen qui imposera le certificat numérique aux 27 Etats de l’Union pendant 12 mois.
« A parti de ce soir, la nouvelle version de TousAntiCovid permettra de stocker les résultats des tests PCR et antigéniques, mais aussi de la vaccination. Il sera possible de porter les résultats l’application »
Cédric O, le secrétaire d’Etat en charge de la transition numérique, le 19 avril 2021
Un « carnet de santé » déjà actif pour les Français
Les quelques 14 millions d’utilisateurs de l’application peuvent, depuis ce lundi soir, importer et stocker, dans leurs smartphones, les résultats de leurs tests PCR ou antigéniques. Puis, dès le 29 avril, leurs certificats de vaccination. Pour la première fois, les documents seront certifiés officiellement par les autorités.
Avec cette nouvelle fonctionnalité, le gouvernement espère favoriser la reprise des déplacements, alors que la Commission européenne a enjoint tous les pays de l’Union à mettre au point des certificats interopérables avant le 17 juin. Dans un premier temps, ces documents, rassemblés dans l’onglet « Carnet » de l’application, serviront à faciliter les voyages entre la métropole et la Corse, puis avec les territoires d’Outre-mer. Mais d’ici une « quinzaine de jours », l’idée est bien de pouvoir présenter TousAntiCovid au passage aux frontières des pays de l’Union.
Les frontaliers en premier
Pour les étranger et les expatriés, des tests avec les pays frontaliers de la France pourraient être menés d’ici 15 jours, soit début mai. La France mène des discussions avec ses voisins, dans ce sens. Car pour l’instant les code-barres ou les QR-codes émis par les laboratoires ou les centres de vaccination non français ne sont pas reconnus par l’application.
L’objectif est bien qu’un Français qui se rend en Allemagne puisse représenter sa preuve de test négatif ou vaccination aux gardes-frontières allemands et que ce dernier sera en mesure de le lire.
Et que l’inverse soit possible, donc qu’un Italien, un Espagnol ou un Belge puisse présenter via l’application de son pays, un certificat numérique que nos autorités seront en mesure de contrôler.
C’est une répétition des écueils qui guettent la mise en place du certificat numérique européen commun aux 27 pays. Quelque soit le pays émetteur, les applications devront pouvoir identifier et certifier les actes qui lui seront soumis (certification de vaccination, tests PCR, etc.).
Pour les pays qui sont hors de l’UE, aucun réponse n’a encore été apportée. Mais du côté de la Commission européenne, on y travaille..
« Les échanges avec une demi-douzaine de pays sont assez avancés en bilatérale, plus celles que nous avons avec la Commission européenne. Le problème que nous avons, étant que nous sommes plutôt en avance, c’est avec certains pays qui ont des systèmes régionaux. Pour les pays hors pays de l’Union européenne, c’est la Commission européenne qui discute des dispositions avec les pays, avec une possible normalisation des preuves de test et de vaccination«
Cédric O, le secrétaire d’Etat en charge de la transition numérique, le 19 avril 2021
Et après ? les restaurants, les bars ?
Après cette expérimentation, TousAntiCovid pourrait-il devenir aussi un passeport intérieur ? « Pour aller chez le fleuriste ou au restaurant, le passeport sanitaire n’est pas envisagé », assure Cédric O. « En revanche, la situation peut être différente pour les grands concerts, les festivals ou encore les salons professionnels », conclut le ministre.
Le document concernera tout le monde, y compris les enfants, mais restera volontaire. L’application TousAntiCovid (ex StopCovid) a été téléchargée par près de 14,7 millions de personnes depuis le 2 juin 2020, et a notifié 171.107 personnes d’un risque d’exposition au Covid-19.
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Les libertés ont été suprimées au dela de la nécessité de gestion de la crise sanitaire, mais on propose de regagner (une partie) de ces libertés au prix d’un moyen d’un contrôle supplémentaire qui pourra tracer ce que que l’on fait, où on va, et mettra a nue une partie de la vie privée par une partie du dossier medical. Il est à présent établi que la vaccination n’empêche pas d’être un vecteur transmetteur, et que son efficacité est remise en question en ce qui concerne les variants. Donc ce passeport n’est pas un outil de contrôle de la situation mais bien un outil de contrôle de la population. Comme les gilets jaunes qui s’étaient fait fouiller à la sortie des gares, vous aurez besoin du passeport vaccinal pour aller dans un manifestation. Ceci n’est qu’un exemple…. Mais on n’en eu plus des contraintes alors on est prêt à accepter n’importe quoi. C’est bien triste. Et souvenons nous que plusieurs membres du gouvernement ont dit fermment, il y a quelque temps, qu’il n’y aura pas de passeport sanitaire….mais dire une chose et son contraire n’est pas nouveau.