Ce lundi 2 mai marquait l’Aïd el-Fitr, autrement dit la fin du ramadan pour les musulmans. Un jour célébré partout à travers le monde, de manière plus ou moins enjouée.
Dans le premier pays musulman du monde, en Indonésie, la prière de l’Aïd el-Fitr a rassemblé plusieurs milliers de fidèles dans la grande mosquée de Sumatra. A Jakarta, dans la capitale, les rues ont été bloquées par les musulmans, et ce même jusqu’à une église protestante qui avait donné son accord pour que la prière puisse se faire à ses pieds. Aux yeux d’un fidèle interrogé, cela met en lumière la diversité et le respect qui règne entre les habitants.
De la mosquée Al-Azhar au Caire, jusqu’à la grande mosquée de La Mecque, la levée des restrictions sanitaires a permis à des dizaines de milliers de musulmans de se retrouver, et de célébrer la fin d’un mois de jeûne.
Cependant, à Kaboul l’esprit était moins enjoué. Vendredi 29 avril, une attaque a eu lieu dans le cœur de la capitale afghane, et a frappé une mosquée faisant une dizaine de morts. De même au Mali où la violence qui gangrène le pays inquiète les habitants et les musulmans. C’est pourquoi, les célébrations se sont déroulées sous une surveillance accrue de la part des forces de l’ordre.
L’Aïd el-Kébir
Le dimanche 10 juillet prochain se déroulera l’Aïd el-Kébir, autrement connu sous le nom de “la fête du mouton”. Si l’Aïd el-Fitr est appelé “la petite fête” et célèbre la fin du Ramadan, celle-ci signifie “la grande fête”. Elle rend hommage à la foi d’Ibrahim en son Dieu, car il avait sacrifié son fils sur ses ordres. Au dernier moment Allah avait remplacé l’enfant par un mouton pour l’offrande sacrificielle. C’est pourquoi les fidèles sacrifient un animal chaque année, lors de cette grande fête qui s’étale sur quatre jours.