C’est une affaire qui crée des remous à Bruxelles. Que contiennent les SMS échangés entre la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le patron de Pfizer Albert Bourla ? Le New York Times a saisi la justice pour obliger la Commission à dévoiler ces échanges… Une bonne chose pour l’eurodéputée verte Michèle Rivasi.
Des SMS non surveillés ?
Pour sa défense, l’institution européenne avait indiqué aux journalistes du New York Times n’avoir aucune trace de ces messages, affirmant que les textos n’ont pas vocation à être conservés et ne sont pas soumis aux règles sur la transparence des institutions européennes, datant de 2001. Une justification qui avait défrayé la chronique et déclenché une enquête de la médiatrice de l’Union européenne auprès du cabinet d’Ursula von der Leyen en janvier 2022.
Action en justice enclenchée
L’action en justice auprès de la Cour européenne de justice a été déposée le 25 janvier, selon Politico. Le média en ligne rappelle que le quotidien allemand Bild a précédemment intenté une série de poursuites contre la Commission européenne afin d’obtenir la divulgation de documents relatifs aux négociations d’achat des vaccins Covid-19 fabriqués par Pfizer/BioNTech et AstraZeneca. Pour rappel, plus de la moitié des 4,2 milliards de doses contre le coronavirus achetées ou réservées par l’UE – d’après le dernier comptage en 2022 – sont fournies par le duo américano-allemand Pfizer-BioNTech.