Sur les deux rives de la Méditerranée, une même joie.
A l’heure où le coup de sifflet final a retenti sur la pelouse du stade international du Caire, vendredi 19 juillet, sacrant les Fennecs champions d’Afrique, les villes de France ont elles aussi exulté, à l’unisson d’Alger. Le titre de vainqueur de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), décroché par l’Algérie pour la deuxième fois de son histoire (après celle de 1990) au détriment de la sélection sénégalaise et au terme d’un match tendu, crispé, fermé (1-0), a été largement fêté. En Algérie. Mais aussi dans l’Hexagone, où 6,3 % de la population est née au Maghreb ou a un parent qui en est originaire.


Au Caire, ça déborde de supporteurs algériens. Ils sont partout. A siroter un jus de mangue près du Nil, à tourner en rond place Tahrir, à fumer une chicha dans un café ou à faire des emplettes à Khan Al-Khalili, le vieux bazar de la capitale, où les commerçants ne peuvent s’empêcher de leur lancer un complice « One, two, three, viva l’Algérie ».
Après l’élimination précoce de leur équipe nationale en huitièmes de finale, les Egyptiens sont nombreux à avoir choisi d’encourager les Fennecs. « Nous sommes des Arabes, nous sommes des frères », assure même un vendeur de souvenirs du souk. « C’est la meilleure équipe. C’est un très beau football », souligne un autre commerçant au correspondant AFP.
Quoi qu’il en soit, un sentiment de fraternité souffle en Afrique du Nord et au sein des populations immigrées lors de cette Coupe d’Afrique des nations (CAN). Et deux autres pays sont à fond derrière l’Algérie : la Tunisie et le Maroc (éliminé en huitièmes). « C’est Maghreb United !, se réjouit Sofiane 28 ans, étudiant à Alger.
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