On connait désormais les détails de la réforme des retraites, présentée ce mercredi 11 décembre par Édouard Philippe.
Au cours d’une longue allocution, le Premier ministre a détaillé les prochaines dates clés de l’aboutissement de cette réforme. « Le projet de loi de réforme des retraites sera prêt à la fin de l’année, nous le soumettrons au Conseil des ministres le 22 janvier et il sera discuté au Parlement à la fin du mois de février », a souligné le chef du gouvernement.
Sur le calendrier, « dès aujourd’hui, je souhaite que les présidents d’entreprises publiques engagent le dialogue avec les organisations syndicales (…) Il faut que la grève qui pénalise des millions de Français s’arrête », a déclaré le Premier ministre qui adresse « une pensée » aux Français « qui galèrent ».
« Sur la question de la pénibilité, des carrières longues, des seniors, exigeront un travail particulier (…) Au 1er janvier 2022, les nouveaux droits seront mis en place. En 2025, les générations qui sont à plus de 17 ans de la retraite intégreront le nouveau système », explique-t-il avant d’ajouter être « totalement déterminé à mener à bien cette réforme ».
2021 : revalorisations des salaires des enseignants
Le niveau des pensions des enseignants sera « sanctuarisé », a ajouté Édouard Philippe. « Nous engagerons avant la fin du quinquennat les revalorisations nécessaires pour maintenir le niveau des pensions » des enseignants, « nous le ferons progressivement et nous commencerons dès 2021 », a-t-il poursuivi.
2027 : l' »âge d’équilibre » à 64 ans
Le futur système universel de retraite maintiendra l’âge légal de départ à 62 ans, mais créera un « âge d’équilibre » à 64 ans en 2027, avec « un système de bonus-malus », a affirmé Édouard Philippe.
15 ans au total pour la réforme de la CSG
Concernant les travailleurs indépendants, les artisans et les professions libérales, le Premier ministre a annoncé la réforme de la CSG et des cotisations vieillesse, « sera mise en œuvre au 1er janvier 2022 ».
« Nous adopterons des modalités douces de convergence des cotisations. Je veux ne rien brusquer. Je propose de nous donner un horizon de 15 ans pour y parvenir, ce qui n’interdira pas de le faire avant lorsque cela est possible », a-t-il expliqué.
Laisser un commentaire