La réforme de la Caisse des Français de l'Etranger

La réforme de la Caisse des Français de l'Etranger

La caisse des Français de l’étranger (CFE), caisse de sécurité sociale destinée aux expatriés est une possibilité de couverture sociale pour celles et ceux qui font le choix du départ.

Plusieurs caractéristiques de cette caisse : l’adhésion est volontaire, la caisse est forcée d’être à l’équilibre budgétaire et ses ressources ne reposent que sur les adhésions de ses membres. Créée en 1978 à l’attention des salariés, la CFE est depuis 1984 étendue à tous les expatriés.

Trois champs d’action pour la CFE

La CFE dispose de trois champs d’action pour ses prestations :

Maladie-maternité-invalidité : elle propose des remboursements en ce qui concerne les actes médicaux. Les médicaments sont remboursés dans les mêmes conditions de taux qu’en France mais selon les prix locaux

Accident du travail-maladie professionnelle :  Elle propose des prestations identiques à celles de la caisse primaire d’assurance maladie en France

Vieillesse : cette assurance s’adresse aux salariés, aux personnes chargées de famille (ayant au moins un enfant charge de moins de 20 ans), aux anciens salariés d’un régime obligatoire français n’ayant pas repris d’activité à l’étranger (pouvant justifier d’une affiliation de 6 mois à une caisse de retraite française avant le départ de France)

Une réforme déjà en 2018

La caisse a été réformée en 2018 avec trois axes : la simplification de l’offre tarifaire de la CFE en matière d’assurance maladie volontaire, les remboursements adaptés aux tarifs pratiqués à l’étranger et la suppression de la condition de nationalité.

Les soins de santé dans certains pays comme les Etats-Unis sont particulièrement élevés

Concrètement, et depuis le 1er janvier 2020, une nouvelle réforme a été entreprise. Une « bonne chose » pour Annie Michel, Conseillère AFE pour l’Amérique du Nord et membre bénévole du Conseil d’Administration de la CFE. Les petites retraites devraient entrer dans les catégories aidées et les cotisations familiales devraient baisser. La dématérialisation, en cours, est également une bonne chose pour Mme Michel, elle permet de rendre plus rapides les remboursements, un point jusque-là parfois critiqué parmi les cotisants de la CFE. La dématérialisation étant la possibilité pour chaque adhérent, via son profil dédié sur le site de la CFE, de demander le remboursement. Une équipe dédiée travaillant à traduire si besoin est les informations en provenance du pays d’expatriation. La CFE, ne l’oublions pas, reste sous la tutelle de deux ministères et ne donne pas de prérequis en termes d’âge et de maladie, un critère essentiel dans de nombreux pays.

 

 

 

 

La transparence des remboursements

Annie Michel, membre du Conseil d’Administration de la CFE juge l’évolution de la caisse positive

Autre aspect, la transparence sur les remboursements. Ceux-ci sont désormais clairement basés sur des pourcentages en fonction du pays, ces derniers étant divisés en 5 zones. La CFE n’a pas, sauf témoignages contraires, fait évoluer sa grille, elle l’a en revanche rendue plus transparente. Une façon aussi pour celles et ceux qui s’installent dans des pays où les coûts de santés sont importants, de comprendre qu’il peut être nécessaire de compléter la CFE par des assurances locales ou, selon le statut, par des mutuelles.

Thierry Consigny, également conseiller AFE, élu au Japon, et membre du Conseil d’Administration de la CFE, estime que l’année en cours sera l’occasion de s’assurer que le système réformé fonctionne.

Une année aussi qui permettra de corriger les éventuels problèmes. Comme nous l’avons constaté, le standard téléphonique de la CFE pour les nouveaux adhérents est difficilement joignable et peu clair. Une situation connue du Conseil d’Administration qui l’a pris en considération et nous promet des mesures prochaines…

Rendez-vous à la fin de l’année…

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