La France, mauvaise élève pour la transition énergétique

La France, mauvaise élève pour la transition énergétique

La France se classe parmi les plus mauvais élèves pour le respect des objectifs fixés par l’Union européenne pour développer les énergies renouvelables. S’appuyant sur la force de l’énergie électrique d’origine nucléaire, le pays a moins investi dans les autres sources d’énergie que ses partenaires. En 2018, la part de l’énergie provenant de sources renouvelables dans la consommation finale d’énergie brute a atteint, selon Eurostat, 18 % dans l’Union européenne, en hausse par rapport à 17,5 % en 2017 et plus du double de son niveau de 2004 (8,5 %). L’Union européenne s’est fixé un objectif de 20 % d’ici 2020 et au moins 32 % d’ici 2030 pour la part de l’énergie provenant de sources renouvelables.

L’objectif est décliné pour chaque pays afin de tenir compte de sa situation de départ. Ainsi, en 2020, 23 % de l’énergie consommé en France est censé provenir de sources renouvelables. Or ce taux était à 16,6 % en 2018. L’objectif fixé à la France est supérieur à 20 % car la France dispose, de longue date, d’un parc de barrages hydroélectriques.

Parmi les 28 États membres de l’Union, 12 ont déjà atteint une part égale ou supérieure à leurs objectifs contraignants nationaux pour 2020 : la Bulgarie, la Tchéquie, le Danemark, l’Estonie, la Grèce, la Croatie, l’Italie, la Lettonie, la Lituanie, le Chypre, la Finlande et la Suède. Quatre États membres sont proches d’atteindre leurs objectifs, à moins de 1 point de pourcentage, et neuf États membres se situent entre 1 et 4 points, tandis que trois États membres sont à 4 points ou plus de leurs objectifs dont la France (7 points). Le plan de développement de l’éolien et du solaire a pris du retard en France.

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