« Initiatives expats », le meilleur des expatriés engagés en 2024

« Initiatives expats », le meilleur des expatriés engagés en 2024

Écouter le récap de 2024 d'Initiatives Expats

Partout dans le monde, les Français de l’étranger sont actifs pour nos ressortissants hors de France. C’est ainsi qu’ils soutiennent, entre autres, la création culturelle et qu’ils organisent également des événements sportifs. Mais pas seulement. En effet, nos compatriotes, aux quatre coins du monde, facilitent aussi l’insertion professionnelle, ou bien encore apportent leurs aides au niveau de la santé.  De Los Angeles à Ho-Chi-Minh, en passant par Francfort et Londres. De New York à Berlin, sans oublier Abidjan, voici les meilleurs moments 2024 d’« Initiatives Expats », un podcast Lesfrancais.press qui met en avant nos expatriés engagés.

Une aide de l’Etat français : le STAFE

Depuis 2018, le fonds de soutien au tissu associatif des Français à l’étranger, plus communément appelé STAFE, aide financièrement les projets initiés par nos ressortissants hors de France. Cette contribution de l’Etat français permet ainsi la réalisation d’actions dont l’objet est de nature soit éducative ou caritative, ou bien culturelle ou socio-économique. L’ensemble des invités d’« Initiatives Expat » ont un point commun : ils ont notamment reçu cet apport financier de l’Etat français. Cette subvention, c’est également la reconnaissance du travail accompli par nos ressortissants à l’étranger.

La pétanque, ce n’est pas que l’apéro

Ainsi, Pierre Constantin, du Los Angeles Pétanque Club, a pu organiser la venue de champions du Monde pour faire découvrir son sport. Partant de la question « qui n’irait pas voir un match de foot si Zidane joue ? », il a pu accueillir Dylan Rocher et Damien Hureau, deux joueurs français, multi-titrés sur la scène internationale de la pétanque.

Pierre Constantin à gauche suivi de Dylan Rocher, champion multi-titrés sur la scène internationale de la pétanque
Pierre Constantin à gauche suivi de Dylan Rocher, champion multi-titrés sur la scène internationale de la pétanque

Et ce jeu, ce n’est pas uniquement « pastis cacahuètes », c’est aussi « un sport de haut-niveau ». Et les participants à ce tournoi, à deux encablures d’Hollywood, ont pu s’en apercevoir.

Une médaille du panache aux (petits) JO ?

De l’autre côté du Rhin, à Francfort, les plus jeunes ont aussi pratiqué des épreuves sportives. Ils ont eu leurs propres JO, appelés les « P’tits Jeux ». Au-delà de la compétition, c’est aussi le fair-play qui a été mis en avant. Des médailles ont été distribuées, mais parmi elles, celle récompensant le panache a-t-elle aussi été décernée ? L’organisatrice nous répond dans ce podcast des « meilleurs moments » 2024.

La langue française comme premier remède

Mais il n’y a pas que le sport qui est pris en charge par nos compatriotes engagés. La santé est aussi intégrée à de nombreuses initiatives. C’est le cas à Londres, avec le Dispensaire Français. D’ailleurs à quoi sert exactement cette structure ? Cet organisme a pour objectif « d’accompagner, de soigner et de venir en aide aux Français et francophones les plus vulnérables ».

Londres Jerome Walczak Dispensaire Français SFB
Londres Jerome Walczak Dispensaire Français SFB

Ce qui fait, entre autres, sa particularité c’est que « la communauté de langue » est une donnée incontournable de son organisation. Comme un premier soin, les fondateurs de ce dispensaire estimaient que lorsque « les gens en détresse entendaient parler leur langue maternelle, ils se sentaient déjà mieux » nous confie Jérôme Walczak le directeur actuel du dispensaire londonien. Parmi les difficultés de santé recensées chez certains de nos compatriotes, la santé mentale est une des grandes causes mises en avant. Les motifs d’inquiétudes ne manquent pas.  

L’emploi, la clé de l’expatriation ?

Et pour trouver un équilibre, l’accès à l’emploi peut contribuer à ce bien-être. C’est pour cela qu’en Côte d’Ivoire, Astrid Dessi-Foulon, la présidente d’Abidjan Accueil, s’active pour aider le « conjoint suiveur » à trouver un travail. Bien souvent, celui-ci part pour accompagner son mari ou sa femme qui arrive dans un pays d’accueil pour exercer une profession précise. Or, pour cette association, celui qui part sans travail doit recueillir une attention particulière, d’autant plus qu’il est, pour l’Accueil, le « conjoint indispensable ». 

Souvent c’est lui/elle qui s’occupe de la famille. Or, il lui faut des outils pour pouvoir s’intégrer au mieux aux demandes locales. Pour cela, la clé, c’est la mise en place d’un dispositif pour l’aider dans son expatriation afin de répondre aux critères d’embauche. Astrid Dessi-Foulon, nous donne les grandes lignes du projet PIPAA mis en place. 

Equipe d'Accueil Abidjan
Equipe d'Accueil Abidjan

Mais il n’y a pas qu’en Afrique que se pose la question de l’emploi. Outre-Rhin, une association œuvre aussi pour soutenir nos compatriotes à la recherche d’un travail. Depuis 30 ans, Emploi-Allemagne crée ainsi « des liens et des opportunités pour donner les meilleures chances d’une vie professionnelle réussie pour les Français et les francophones en Allemagne. » C’est notamment grâce à l’organisation de cafés-emplois que ces mises en relations se développent. Ces initiatives ont d’ailleurs reçu une aide financière du STAFE. Mais est-ce facile d’obtenir ce soutien et que faudrait-il améliorer ? La présidente de l’association partage son point de vue, et donne des premières pistes d’évolution.

Comment améliorer le STAFE ?

C’est ainsi que ces propositions pour moderniser le STAFE trouvent écho au Vietnam. Jaime Peypoch, qui multiplie les actions associatives, connaît bien ce dispositif de l’Etat français. Et il émet une idée pour que celui-ci puisse encore mieux répondre aux attentes de nos expatriés engagés. À ce jour, le STAFE est « une aide au démarrage » nous dit-il. Et même s’il appartient aux structures de trouver ses propres solutions pour pérenniser leurs activités, la suggestion émise par notre invité serait la suivante. « Au lieu de limiter le STAFE sur une année, il faudrait que l’on puisse faire une demande sur deux ou trois ans pour accompagner les projets. »  Alors, il s’agirait de pouvoir accompagner les associations et les aider de ce fait à ancrer leurs actions dans le temps.

Enfin, depuis New-York, on parle du « trac » qui s’empare de beaucoup avant de monter sur une scène de spectacle. Guillaume Roper-Sirvent, le directeur de l’« Atelier Théâtre » nous partage ce qu’il ressent durant les quelques secondes qui suivent la levée de rideau… Sa réponse, très inspirante, et bien plus encore, vous la (re)découvrirez en écoutant l’intégralité de ce podcast des meilleurs moments 2024 d’« Initiatives Expats », la série Lesfrancais.press qui met en avant nos expatriés engagés.

Auteur/Autrice

  • Jérémy Michel est rédacteur en chef adjoint du média Lesfrancais.press. Il est également coach en développement personnel et formateur en communication. Jérémy a auparavant travaillé au sein de diverses institutions politiques françaises et européennes. Il a aussi été en charge des affaires publiques d’un grand groupe spécialisé dans la santé.

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