Les Français de l’étranger sont vus depuis la métropole comme des nantis privilégiés. Pourtant parmi les 3 millions d’expatriés, ils sont nombreux à être des citoyens comme les autres et parfois comme en France, ils sont aussi soumis à des handicaps. À l’occasion des Jeux Paralympique de Paris, Lesfrancais.press fait le tour d’horizon des destinations qui recrutent ! Quel pays proposent les offres d’emplois les plus inclusives ? Expatriation et handicaps peuvent-ils faire « bon ménage » ?
Travailler comme expatrié dans une société privée
De nombreuses entreprises et groupes français ont aujourd’hui des antennes, voire des locaux à l’étranger. Avec le statut de salarié détaché, votre employeur reste le même. Seule votre localisation change ! C’est un moyen rassurant, notamment pour les personnes en situation de handicap, car la politique de l’entreprise restera la même. En fonction du poste demandé, celui-ci peut être temporaire ou permanent.
Pour les personnes demandeuses d’emploi, n’oubliez pas que France Travail possède un pôle international ! Celui-ci vous proposera également des offres d’emplois, mais à l’étranger et avec l’accompagnement de France Travail. La structure peut ainsi vous aider dans vos démarches et la mise en place de votre dossier pour réussir à l’étranger. Que cela soit la mise à jour de votre CV aux normes du pays d’accueil ou bien les politiques et types de contrats sur place.
Le VIE (Volontariat International en Entreprise)
Le Volontariat international en entreprise (VIE) est également un bon moyen pour les jeunes ressortissants de pays de l’Union européenne de découvrir un métier à l’étranger ! Les VIE, ou VIA pour l’administration, sont possibles dans un nombre important de pays, plus de 120, sur l’ensemble des continents. Il faut toutefois être compris dans la tranche d’âge de 18 à 28 ans. Lesdites missions professionnelles sont comprises pour une durée de 6 à 24 mois, suivant les conditions préalables.
Le PVT (Permis Vacances Travail)
Le Permis Vacances Travail (PVT), ou Working Holiday Visa en anglais, occupe aujourd’hui une place de choix chez les personnes désirant travailler à l’étranger. En effet, avec plus de 18 états partenaires de la France dans le monde entier, mais également des conditions ouvertes au plus grand nombre, dépendant principalement de l’âge et de la nationalité, il est aisé de comprendre pourquoi !
Parmi les 18 pays ayant passé des accords avec la France, nous pouvons noter le Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, l’Argentine, le Chili, Le Brésil, la Corée du Sud, le Japon… et 10 autres destinations ! Le PVT permet de travailler sur place pendant une durée d’un ou deux ans, suivant les destinations. C’est une bonne manière de travailler une langue, de découvrir un pays et sa culture et de s’immerger dedans ! Enfin, la communauté des PVTistes est très active. Il est aisé de trouver des réponses à ses questions au sein des forums et FAQ qui y sont associés. Y compris en ce qui concerne le handicap !
Les aides pour handicapés non-résidents
En plus des possibilités de travailler, sachez que la France n’abandonne pas ses enfants, même lorsqu’ils vivent hors du territoire national. Il existe ainsi de nombreuses aides.
Ainsi, l’allocation « adulte handicapé » ne peut être servie à un résident français d’un pays de l’Espace économique européen mais hors Europe, l’aide sociale aux Français résidant hors du territoire national est dispensée par les postes consulaires, après avis du Conseil Consulaire, réuni en formation « protection et action sociale ». L’allocation pour l’éducation de l’enfant handicapé, peut, elle, être octroyée à un jeune Français résidant dans un pays de l’EEE.
Aussi, il existe une autre allocation qui est, elle, attribuée aux adultes d’au moins 20 ans, de nationalité française, titulaire d’une carte mobilité inclusion mention invalidité présentant un taux d’invalidité permanent égal ou supérieur à 80%, régulièrement inscrits au registre des Français établis hors de France et disposant de revenus personnels inférieurs au « taux de base » des allocations ou inférieurs au double du taux si mariés, non séparés ou vivant maritalement.
Rapprochez de vos élus consulaires ou du service social du consulat pour découvrir et faire valoir vos droits.
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