Suite au retrait des troupes russes d’une partie de l’Ukraine, des experts de la télévision d’État russe ont critiqué ce mouvement. La Russie serait-elle en train de douter ?
Depuis début septembre, les soldats ukrainiens opèrent une contre-offensive et ont repoussé les forces russes sur 6 000 km2 de leur territoire dans l’est et le sud. L’ambassadeur de France en Ukraine, Etienne de Poncins, estimait le 13 septembre sur FranceInfo, qu’« une victoire ukrainienne est possible ».
« Quand on défend sa terre on est toujours plus fort que quand on agresse un autre pays » estime le général François Chauvancy, invité de TV5MONDE. C’est donc la différence de motivation des soldats russes et ukrainiens qui impactera la guerre.
Le général rappelle que tous les citoyens ont pris les armes directement, lors de l’envahissement de leur pays par la Russie, en février dernier. S’ils « se sont battus bec et ongles » depuis le début, ils viennent de signer la première défaite des troupes russes à Kharkiv, grâce à une « campagne militaire » étalée sur l’ensemble du territoire. Selon l’expert militaire, les Ukrainiens cherchent les failles dans les lignes russes, afin d’avancer.
Vers de possibles négocations ?
La patronne de la chaine de télévision russe RT a pris la parole pour la première fois pour appeler à des négociations. Aux yeux de François Chauvancy, cette invitations aux pourparlers traduit une défaite du camp russe. Avant d’ajouter « qu’il y a une défaite militaire de la Russie aujourd’hui » et donc l’occasion de négocier. Seulement, nous pouvons nous demander si l’Ukraine serait prête à accepter des négociations si elle ne récupère pas l’ensemble du territoire occupé, y compris la Crimée.