Les protestataires promettaient un « septembre noir ». Pour leur rentrée, quelques milliers de personnes se sont rassemblées à travers la France.
À Montpellier, des heurts ont éclaté et une voiture de police a été incendiée.
• Violences à Montpellier
Une fumée épaisse, irrespirable, a rapidement envahi une rue commerçante de Montpellier, où une voiture de police, sans occupants, a été incendiée. Selon la préfecture de l’Hérault, ce sont des manifestants qui ont ouvert la porte du véhicule de police et y ont jeté un cocktail molotov. Plusieurs devantures de commerces ont aussi été vandalisées, notamment celle de l’assureur MMA.
La préfecture a fait état de trois interpellations pour « jets de projectiles, engins incendiaires et possession de couteaux ».
• Heurts à Rouen malgré l’interdiction de manifester
À Rouen aussi, où tout rassemblement était interdit dans le centre-ville, des heurts ont éclaté lors de la manifestation des « gilets jaunes », soutenue par la CGT de Seine-Maritime. Deux personnes ont été interpellées, selon la préfecture.
À Toulouse, le cortège de plusieurs centaines de « gilets jaunes » était bien plus important que les derniers samedis, traduisant selon de nombreux manifestants une « reprise » de la mobilisation. « C’est normal qu’il y ait plus de monde, c’est une reprise du mouvement qui n’a jamais été mort », à assuré Francis, un retraité toulousain de 66 ans. « Et ça va être de pire en pire ! », prédit-il. Sur une des portes de l’Hôtel de ville, un homme a collé un carton sur lequel on peut lire : « Ça prendra le temps que ça prendra mais nous on lâchera pas ».
• Éric Drouet verbalisé à Paris
• Le « Campus » de LREM à Bordeaux visé
À Bordeaux, quelques dizaines de « gilets jaunes », mais aussi une centaine de pompiers, ont manifesté à proximité Parc des expositions où se tient, sous très haute surveillance policière, le « Campus » de la République en marche (LREM). Les manifestants, qui avaient tenté en vain de se rapprocher, découragés, sont ensuite partis rejoindre le cortège traditionnel des samedis en centre-ville. Avec un nouveau souffle perdu pendant l’été, ils étaient plusieurs centaines à manifester, au hasard des rues, surveillés là aussi par un important dispositif policier.
• Dans le calme à Lille et Strasbourg
À Strasbourg, environ 350 « gilets jaunes », selon la préfecture, ont manifesté à la mi-journée dans À le centre-ville.
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