Les dirigeants de la Cédéao se sont réunis lors d’un sommet très attendu dimanche 3 juillet à Accra, au Ghana. Ils ont statué sur les sanctions concernant le Mali, la Guinée et le Burkina Faso, trois pays théâtre de coups d’État.
Les leaders ouest-africains se sont penchés sur les vigoureuses mesures de rétorsion commerciales et financières infligées au Mali depuis janvier, et sur celles, moins lourdes, du Burkina Faso et de la Guinée. La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest entend peser pour un retour rapide des civils au pouvoir.
Le Mali, exsangue d’un conflit qui dure depuis plus d’une décennie, est confronté à un embargo sur les transactions commerciales et financières, hors produits de première nécessité.
Le Burkina, autre pays sahélien pris dans la tourmente djihadiste, et la Guinée, ne sont pour l’heure que suspendus des organes de la Cédéao. Mais les juntes en place entendent y rester trois ans et exposent leur pays à un durcissement des sanctions.